Ils dénoncent les conditions de vie qu’ils endurent dans le Centre de Désarmement et de Démobilisation de Buéa dans la région du Sud-Ouest.
Des vives tensions au Centre de DDR de Buéa dans la région du Sud-Ouest. Les ex combattants repentis de la crise anglophone ont envahi les rues ce lundi 1er février 2021 pour manifester leur ras-le-bol et faire entendre leurs voix.
Même la mobilisation des Forces de l’Ordre et de sécurité n’a pas contenu la colère des manifestants dans les rues.
En effet, ces jeunes autrefois appelés séparatistes, déplorent les conditions de vie qui leur sont imposées dans le Centre de DDR de Buéa. Interrogé par Cédrique Nding d’Equinoxe TV, l’un des grévistes fait savoir que les pouvoirs publics ont signifié qu’ils avaient six à sept mois pour une réinsertion dans la société, en apprenant un métier.
Or, ils y sont déjà à plus d’un an, d’où leur ennui. Hormis les conditions de vie qui ne leur sont pas favorables, ils disent ne rien pouvoir envoyer à leurs parents rester dans les familles. Pire encore, leurs enfants souffrent, confient-ils à notre confrère, en même temps que leurs femmes les ont quittés.
Informé de la situation, a relayé le reporter de la chaine à capitaux privés, le secrétaire général du Sud-Ouest est descendu sur le terrain pour s’enquérir de la situation.
Un message fort que lancent à l’endroit du gouvernement qui doit agir de façon efficiente, ces jeunes qui ont déposé les armes.