C’était au cours d’une assise conduite par la ministre de la promotion de la Femme et de la Famille, le Pr Marie Thérèse Abena Ondoua le 1er septembre 2020.
Par la voix et autour du Pr Marie Thérèse Abena Ondoua, les femmes ont dénoncé les actes barbares dont sont victimes leurs consœurs dans les régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest dans le cadre de la crise dite anglophone et l’Extrême-Nord dans le contexte de Bodo Haram.
Les cas les plus récents et médiatisés étant les assassinats par les séparatistes au NOSO, de Florence Ayafor, Comfort Tumasssang et Treasure Mbah.
Des situations horribles qui interpellent le MINPROFF à trois niveaux : « Je suis interpellée à la fois comme femme, mère et membre du gouvernement. Comme femme et mère, il s’agit de meurtres et comme tel, qu’on soit homme ou femme, ce sont des actes barbares à condamner avec la dernière énergie. La vie d’un être humain est sacrée et rien ne justifie qu’on la supprime. Comme membre du gouvernement, je voudrais rappeler que la mission principale du MINPROFF, c’est d’assurer la promotion, la protection de la famille, les droits de la femme. Ces atrocités sont aux antipodes de nos missions », a-t-elle confié au microphone de la CRTV.
Pour Marie Thérèse Abena Ondoua, «Les nombreuses manifestations de ces derniers temps démontrent qu’au-delà de l’horreur et de la terreur que croient semer leurs bourreaux, les femmes ont encore assez de force pour dénoncer ces crimes odieux. De telles actions participent de la contestation qui a certainement un effet tant au niveau national qu’international », a-t-elle clarifié.