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Cameroun :  Le message des ex-combattants et réfugiés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à leurs anciens camarades

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Depuis les endroits haut standing où ils savourent désormais leur quotidien, les ex-combattants et réfugiés appellent leurs anciens camarades de lutte à revenir à de meilleurs sentiments.

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Les Amba Boys (c) Droits réservés

Les ex-combattants et réfugiés au petit soin…

Profiter de la liberté du vent, un petit déjeuner copieux, de la distraction à profusion. Ainsi passent désormais leurs jours, les ex-combattants et refugiés de la crise anglophone dans un hôtel de la capitale politique, relate Cameroun Tribune.

« Chacun mange bien, comme il veut et quand il veut. Comme vous le voyez, la prise en charge est entière », confie un ex-combattant à CT.

Pour sa part, Mercy N, jeune mère, berce son bébé de deux mois sans cacher sa satisfaction de vivre en ces lieux : « Je me sens à l’aise d’être ici. C’est un privilège immense. Je ne pouvais pas imaginer que je me retrouverais ici en ce moment. Je suis comblée », se réjouit-elle.

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Dans leurs smartphones, aucun sujet n’est tabou envers leurs proches : « Nous leur disons que nous sommes bel et bien au Cameroun et entièrement pris en charge par le gouvernement. Nous sommes aux petits soins. Je suis très heureux d’être de retour dans mon pays », confie le Dr Success Nkongho à nos confrères.

Un appel à leurs anciens camarades…

 Fort de ce constat, les désormais ex-combattants qui ont déposé les armes lancent un appel à ceux qui se trouvent encore dans les brousses afin qu’ils reviennent aux meilleurs sentiments.

« Qu’ils reviennent au pays. Qu’ils abandonnent ce combat. On nous a instrumentalisés », interpelle ses anciens collègues, le « général » Leonard Nambere et à un ex refugié de renchérir : « La paix n’a pas de prix et tout changement doit s’opérer dans la paix. Je souhaité que cette crise s’arrête le plus tôt possible ».

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Un dispositif médical est en permanence aux côtés de ces 87 ex combattants et réfugiés qui bénéficient des consultations et une prise en charge psychologique pour assurer leur réinsertion.

Rappelons que c’est en 2018 que le Centre de désarmement, démobilisation, réinsertion et réhabilitation des ex-combattants a été crée afin d’accueillir ceux qui déposent volontiers les armes.

Rendu en 2020, l’on enregistre des centaines de d’ex-combattants dans les différents centres de DDR issus soit de la secte Boko qui sévit depuis 2014 ou encore la crise dite anglophone depuis 2016.


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