M.V.Z Lebledparle.com,
Au sortir de la primature où Banda Kani a transmis les propositions de son parti politique à qui de droit, il se confie au microphone de la Cameroon Radio Television (Crtv).
Avant de dévoiler les suggestions qu’il a faites à Joseph Dion Nguté, Premier ministre chef du mouvement, Banda Kani dit attendre le grand dialogue national avec « sérénité, gravité et confiance ».
L’homme politique use ainsi d’arguments pour justifier le choix de ses mots. « Gravité parce que c’est un moment solennel de l’histoire de notre pays qui fait face à une crise d’envergure qui menace l’unité du pays et l’intégrité de son territoire. Sérénité parce que notre pays a montré par le passé comme par le présent sa capacité à faire face aux grands défis qu’il a eu à affronter », explique-t-il.
En ce qui concerne la grande rencontre que le président Paul Biya a fixée à la fin de ce mois de septembre, le président du Nouveau mouvement populaire (NMP) s’est appesanti sur des préoccupations de l’heures dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lors de son passage à l’immeuble étoile.
Premièrement, « Sur le plan de la sécurité, nous avons soumis au Premier ministre notre inquiétude quant au fait que la démobilisation des anciens combattants pourrait générer un surcroit de grand banditisme dans nos villes. Parce que certains des combattants démobilisés pourraient se convertir dans le grand banditisme. Il faut donc anticiper rapidement sur ces menaces-là à éviter à ce qu’il y ait plusieurs fronts qui vont s’ouvrir encore dans notre pays », rappelle-t-il au poste national la Crtv ce 25 septembre 2019.
En second lieu « Sur le plan de l’assistance humanitaire, il est temps de doubler à l’action humanitaire ce que j’appelle la reconstruction. Il faut que les familles retrouvent leurs activités, que les familles retrouvent leurs maisons et que l’Etat les aide à se réinstaller », ajoute-t-il.
En son avis, « Si on implique les forces religieuses, il y un bonus psychopolitique que l’Etat peut tirer de par cette action », pense-t-il.
En fin, comme les délégués du gouvernement, Banda Kani a suggéré sur la décentralisation au chef de gouvernement non sans avoir clarifié sa position.
« J’ai insisté aussi sur la décentralisation. C’est-à-dire qu’il faut renforcer le volume de dotation et deuxièmement coupler cela avec l’assurance que les communes et les municipalités ont la capacité d’absorber ces dotations là pour que la décentralisation se traduise par le développement réel à la base », conclut-il sur ce point.
