L’accès des jeunes à l’alcool doit cesser
Le Cameroun est l’un des plus grands consommateurs d’alcool dans le monde et en Afrique. Et les jeunes sont les plus exposés. Serge Espoir Matomba dénonce cette situation. « Comment penser un avenir radieux pour le Cameroun avec une jeunesse en état d’ébriété ? Le culte de la consommation d’alcool au Cameroun est un facteur de destruction de la jeunesse et un très gros frein à l’idée même du développement de notre pays. Comment pensons-nous pouvoir développer le Cameroun avec une jeunesse qui est surexposée à l’alcool ? Depuis des années nous décrions le fait que l’accessibilité de notre jeunesse à l’alcool soit si facile, que des débits de boissons ouvrent en longueur d’année près des écoles et des universités, qu’il soit permis aux élèves de consommer dans les bars en tenue de classes. Si nous voulons pouvoir compter sur notre jeunesse demain, tout ceci doit cesser », écrit le premier secrétaire du Parti uni pour la rénovation sociale (Purs).
Les solutions de SEM
Le grand conseiller à la Mairie de ville de Douala fait des propositions pour mettre un terme à ça. « Je partage avec vous quelques solutions pour remédier à cette situation : Interdire la présence d’élèves en tenue de classe dans des débits de boisson sous peine de pénalité pouvant aller jusqu’à la fermeture du lieu indexé et la transmission de l’élève au conseil de discipline dans son établissement pouvant aboutir à une exclusion temporaire. Interdire dans les faits la consommation d’alcool dans les lieux publiques aux camerounais de moins de 21 ans. Vérification impromptue des identités de certains clients lorsque le gérant à un doute sur la majorité de ces derniers. Des descentes impromptues de la police pour vérifier l’âge des clients. Mise en cause de toute la chaîne (vendeur, adulte accompagnant, propriétaire de bar, client) lors d’un accident ou un méfait occasionné par un jeune de moins 21 ans en état d’ébriété. Si nous voulons que les choses changent au Cameroun, prenons des décisions simples et efficaces », propose l’acteur politique.