Les victimes de la sectes terroriste Boko Haram à Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord ont eu droit à un vibrant hommage rendu par les jeunes de cette localité.
Selon le journal L’œil du Sahel dans sa parution de ce 26 août 2019, l’Association camerounaise des victimes du terrorisme((Acvt) en synergie avec la communauté internationale s’est réunie le 21 août à Maroua pour rendre un vibrant hommage aux victimes de la secte terroriste Boko Haram qui sème la terre depuis sept ans.
A en croire le journal, la logique de cette journée est non seulement de penser à ceux qui ont péri entre les mains de ces hors la loi, mais aussi de soutenir ceux qui s’en sont sortis vivants malgré les assauts auxquels ils ont fait face.
Constituée de plus de 200 jeunes, l’association est pistonnée par Parfait Kari Wadjoré qui réitère les objectifs de la marche : « Cette marche c’est pour dire aux victimes qu’elles ne sont pas seules, nous pensons à elles. C’est pour réconforter les familles et accompagner les victimes dans le processus de résilience », explique le président de l’Acvt dans les colonnes du trihebdomadaire L’œil du Sahel.
En rappel, cette guerre qu’imposent les combattants de Boko Haram a causé jusqu’ici d’énormes pertes en vies humaines aussi bien dans le camp des civils que celui de l’armée camerounaise qui lutte d’arrache-pied pour éradiquer ce phénomène.
Si l’on s’en tient au bilan causé par la nébuleuse il y a un an, « En 2018, au moins 135 civils ont été tués et 18 militaires. Plus de 238 000 personnes ont été forcées à quitter leurs leur foyer à cause des exactions », note le journal de Guibai Gatama.