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Cameroun/liberté de la Presse : Un collectif exige la libération du journaliste Michel BIEM TONG (COMMUNIQUE)

Michel BIEM TONG

Un collectif d’une vingtaine de camerounais, constitué de journalistes, avocats, hommes politiques, activistes et acteurs de la société civile a publié hier un communiqué pour exiger la libération du cyber-journaliste, chroniqueur judiciaire Michel BIEM TONG, incarcéré au SED depuis 22 jours, a constaté LEBLEDPARLE.           

              Michel BIEM TONG

BIEM TONG – DR

Ce collectif  » appelle l’attention du Président de la République en vue de la mise en liberté  » du journaliste et lance également un appel  » la communauté nationale et internationale à exiger la protection des droits fondamentaux de Michel BIEM TONG « .

Selon ce collectif, l’ » arrestation et la détention du journaliste ne répondent à aucune règle de procédure pénale « . Il estime qu’il a été  » capturé par la Sécurité militaire  » et  » auditionné dans un premier temps sans la présence d’un avocat « . il n’a jusqu’ici été notifié d’aucun acte judiciaire régulier après 22 jours de détention, le groupe dont fait partie KAH WALLA, présidente du CPP ; Agbor BALA, avocat ;  Dr Hilaire Kamga, Expert en Droits de l’Homme ;  Christophe Bobiokono, Journaliste et Directeur de Publication de Kalara entre autres.

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Michel BIEM TONG, cyber-journaliste, chroniqueur judiciaire et défenseur des droits humains,  a été arrêté dans la journée du 23 octobre 2018 dans l’enceinte du ministère camerounais de  la Défense à Yaoundé, alors qu’il répondait à une invitation du Directeur de la Sécurité militaire 
(SEMIL). Depuis lors, il a été mis à la disposition du Service Central des Recherches  Judiciaires (SCRJ) du Secrétariat d’Etat à la Défense(SED) chargé de la Gendarmerie nationale où il est  » séquestré dans des conditions inquiétantes « , selon le collectif. 

Le journaliste a fait une série d’articles au sujet de la situation dans les zones anglophones du Cameroun, et ferait l’objet d’une enquête militaire pour  » apologie du terrorisme  » et   » incitation à l’insurrection « . Il risque de ce fait la peine de mort prévue à l’article 2 de la Loi N° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme. 

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