L’information est contenue dans la parution de l’hebdomadaire Jeune Afrique Economique en kiosque cette semaine.
Le canard de Blaise Pascal Talla indique que l’intéressée « s’est renseignée sur le moyen de faire parvenir une lettre de remerciements au Président Paul Biya qui l’a fait bénéficier d’une remise de peine sous la pression de l’Elysée ».
« Selon nos informations, elle s’est renseignée sur le moyen de faire parvenir une lettre de remerciements au Président Paul Biya qui l’a fait bénéficier d’une remise de peine sous la pression de l’Elysée », peut-on lire dans le très influent canard basé à Paris.
Condamnée à 25 ans de prison pour vol de deniers publics de 1,077 milliard ressortissant à une opération de recouvrement au profit de l’Etat du Cameroun auprès de la Société générale de banque du Cameroun (Sgbc). Une somme que l’avocate devenue Française pendant son incarcération, suite à son mariage en taule avec un Français, avait estimée être la rétribution à ses honoraires.
Mise au large le 04 juillet 2016 par un décret du président de la République qui la graciait, notre confrère Jeune Afrique nous apprend dans sa livraison de cette semaine que Me Lydienne Eyoum cherche les moyens de faire parvenir une lettre de remerciements à Paul Biya pour l’avoir sortie de l’enfer de la prison de Kondengui à Yaoundé où elle était partie pour un bail d’un quart de siècle.
Et l’hebdomadaire parisien dédié à l’Afrique de s’interroger sur l’avenir de la plainte que l’avocate avait commise à l’encontre du président Paul Biya pour faits de torture et actes de barbarie qu’elle avait dit avoir subis lors de son arrestation le 08 janvier 2010. Un an plus tard, apprend-on, lorsque l’avocate avait émis le document à charge contre le chef de l’Etat, son régime carcéral était devenu des plus rugueux.
Au bout du compte, l’on en vient à se poser des questions sur ces postures instables de Lydienne Eyoum qui lors de sa condamnation définitive, avait fait entendre qu’elle n’implorerait pas la grâce présidentielle.