L’alerte a été lancée dans un communiqué en date du 25 août 2021.
« Deux lots confirmés falsifiés de Cytotec, un médicament indiqué entre autres dans le traitement des ulcères duodénaux et gastriques, le déclenchement artificiel d’un accouchement à terme, et un lot confirmé non conforme d’Imilux, un antibiotique utilisé pour le traitement de diverses infections sont en circulation au Cameroun », a informé le ministre de la Santé publique.
Selon le membre du gouvernement, ces produits sont faux par le fait que les données telles que le numéro de lot et les dates de péremption ne coïncident pas. Bien plus, il se révèle que les tests qui ont été effectués sur ces produits montrent l’absence de toute substance active pharmaceutique.
Le constat n’a pas et démenti par le véritable fabricant (Pfizer), qui a reconnu la falsification de Cytotec (misoprostol) en comprimés de 200 microgrammes en dont la mise en circulation dans plusieurs zones africaines avait été dénoncée le 10 août 2021 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)
Tout en appelant le public à plus de vigilance, le Minsanté a expliqué en ce qui concerne le « lot confirmé non conforme d’Imilux », que les analyses effectuées par le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome) « ont révélé que le produit qui se présente sous forme de poudre soluble ne se dissout pas dans l’eau pour préparation injectable et présente de ce fait un réel danger pour les patients », a appris Lebledparle.com.