Le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a accusé les manœuvres du régime de Yaoundé dans un communiqué à l’intention de l’opinion nationale et internationale publié le 24 septembre 2020.
Le 24 août 2020, Maurice Kamto avait annoncé une « marche pacifique » pour le 22 septembre 2020. Cependant, le jour dit, le président national du MRC n’a pas été aperçu dans les rues au même titre que les nombreux manifestants dans les grandes villes du Cameroun et même à l’étranger.
Dans le communiqué du candidat classé deuxième à la présidentielle du 7 octobre 2018, l’on apprend que « le président national du MRC, le professeur Maurice Kamto est séquestré à son domicile avec toute sa maisonnée depuis la nuit du dimanche au lundi 20 septembre jusqu’au moment où le présent communiqué est rendu public, par de nombreux éléments des forces mixtes (police et gendarmerie) lourdement armés, appuyés par le déploiement d’un important arsenal de guerre. Toutes les entrées de son domicile sont bloquées par des véhicules militaires qui se relaient sous la supervision d’officiers supérieurs et de commissaires de police. Cette séquestration qui fait partie du harcèlement répressif du régime à l’encontre du leader du MRC est totalement arbitraire et sans aucune base légale », dénonce Maurice Kamto.
Pourtant, fait savoir l’avocat international, : «les marches du 22 septembre 2020 ont été marquées par un comportement totalement pacifique et exemplaire des marcheurs, qui par leur civisme et par leur sens des responsabilités, ont battu en brèche la thèse de l’insurrection qu’agitait le gouvernement camerounais pour interdire ces marches», écrit-il avant d’ajoute : «la répression sauvage et barbare dont fait preuve le gouvernement dans le cadre de ces marches tourne désormais à l’épuration politique, caractérisée par l’enlèvement illégal de nombreux militants du MRC et des partis politiques et organisations alliés», peut-on lire.
Ledparle.com vous propose ci-dessous l’intégralité du communiqué du leader du MRC.