Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire général de l’ONU, le leader du MRC Maurice Kamto remet en cause l’honnêteté et la crédibilité d’Antonio Gutteres non sans l’accuser de partialité pour le chef de l’État, apprend lebledparle.com du journal l’Anecdote.
Selon le journal de Jean-Pierre Amougou Belinga dont nous tenons cette information, « Sur la forme, la signature de cette lettre ouverte questionne et étonne. Alors qu’on sait que Maurice Kamto est prison avec quatre autres personnes, le document porte la signature de son rédacteur et de Penda Ekoka. Ses deux compères, Albert Dzongang et Paul Éric Kingue, n’ont pas signé ce brûlot où l’insulte supplée lamentablement les formules de politesse. Il commence par s’offusquer de l’aveuglement de l’ONU sur ce qu’il appelle le drame humanitaire qui se déroule au Cameroun », peut-on lire dans ce journal en kiosque mardi 1er octobre 2019.
Dans les colonnes de ce tabloïde, l’on apprend que Maurice Kamto accuse l’ONU de négligence et d’amnésie au sujet des abus des droits de l’homme et s’étonne de l’empressement du secrétaire général de l’ONU à approuver « l’initiative de Genève pourtant vouée à l’échec ».
« Dans la lettre, les deux cosignataires qui se considèrent comme des prisonniers politiques s’en prennent vertement à Antonio Guterres au point d’exprimer leur perte de confiance en celui qui dirige l’organisation la plus puissante au monde en rapport avec la résolution de crise qui secoue le pays », écrit l’Anecdote.
Le journal renseigne également que c’est « Après avoir subi l’avanie de la mise à l’écart de son hold-up comme sujet à débattre au grand dialogue national, Maurice Kamto insulte l’honnêteté, la crédibilité et la neutralité d’Antonio Guterres sur les sujets qui concernent le Cameroun, sans pouvoir documenter sa somme ».
« Une autre salve dirigée contre le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, finit par trahir l’acharnement du leader du MRC contre l’ONU qu’il qualifie à mots à peine voilés d’organisation corrompue avec son dirigeant actuel. D’après eux, la visite de Mme Bachelet au Cameroun est un véritable désastre parce que celle-ci n’est pas allée sur le terrain des opérations dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tout juste “une audience avec le président Biya, une décoration, et une courte réunion avec des activistes politiques. Aucune visite de terrain (…) des mois plus tard, son rapport de mission reste attendu”, commente le journal du quartier Nsam à Yaoundé.