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Cameroun : Médias : Le procès des employés de Mutations contre le PCA Protais Ayangma à nouveau renvoyé

Protais Ayangma

L’audience a été renvoyée au 28 février 2017 devant le juge des référés d’Ekounou à Yaoundé. Rappel des faits.


Protais Ayangma
Protais Ayangma – DR

Encore un renvoi. Le procès du Collectif des employés du quotidien Mutations contre le PCA de la South Media Corporation, société éditrice de ce quotidien privé, n’est probablement pas prêt de s’achever.

Prévu le 14 février 2017, le procès sera renvoyé pour le 21 février. Et c’est le porte parole du Collectif, le journaliste Félix Cyriaque Ebole Bola qui annonce le nouveau report de l’audience : « L’audience dans notre procès contre Protais Ayangma a été renvoyée au 28 février 2017 devant le juge des référés d’Ekounou ».  Par ailleurs le journaliste explique que « voici une semaine, un premier cabinet d’avocats, commis par ses soins, avait demandé le renvoi de ce jour pour production de sa défense. Non seulement ils ne se sont pas présentés aujourd’hui mais en plus c’est un autre avocat qui s’est constitué ». Face à cette situation  le porte parole de ce Collectif dit ne rien comprendre : « Je ne sais pas si c’est cela qu’on appelle dilatoire » lance-t-il.

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En rappel, le collectif d’employés de Mutations, que conduit Félix Cyriaque Ebole Bola, a  porté plainte contre M. Ayangma pour les faits suivants: « Depuis le 7 janvier 2017, Protais Ayangma s’est autoproclamé PDG de la société. Depuis le 7 janvier 2017, il a aussi créé un nouvel organigramme et nommé des proches dont un cuisinier de profession, désormais secrétaire général et homme à tout faire . Mutations est un titre de la South Media Corporation (SMC), une société anonyme avec Conseil d’Administration dont la dernière session s’est tenue le 24 février 2011 » explique Félix Cyriaque qui ajoute que « La dernière session de l’Assemblée Générale a eu lieu le 28 décembre 2001. Ayangma, dont le mandat de 2 ans a expiré, continue de poser des actes de gestion dont nous demandons l’annulation pure et simple. Plusieurs employés accusent plus de 30 mois d’arriérés de salaire. Les actes d’Ayangma constituent un flagrant délit d’accaparement de l’entreprise. Nous demandons au tribunal de nommer un mandataire (notaire), avec pour mission de faire convoquer une Assemblée Générale assortie d’un Conseil d’Administration, qui devraient, notamment, d’urgence résoudre l’épineuse question du paiement desdits salaires ».

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Affaire à suivre!


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