C’est la conséquence du début de la campagne électorale en vue des élections sénatoriales du 25 mars 2018.
Le président du Conseil national de la Communication (CNC), Peter Essoka, appelle ainsi la presse à faire preuve de responsabilité et de couvrir cette campagne dans la transparence et de manière constructive.
En tant que régulateur des médias, le CNC a tenu à rappeler aux journalistes e 09 mars au cours d’un point de presse donné au siège de cette institution à Yaoundé, ce que prévoient la loi et la règlementation en pareille circonstance.
Ainsi toutes les émissions à caractère politique sont suspendues pendant toute la durée de la campagne électorale (du 10 au 24 mars 2018), en vertu du décret No 92/030 du 13 février 1992, qui fixe les modalités d’accès des partis politiques aux médias audiovisuels du service public de la communication. Il en est de même des émissions d’expression directe des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale.
Pour ce qui est du décret No 2012/038 du 23 janvier 2012 portant réorganisation du CNC, les médias sont tenus au respect des principes de transparence, de pluralisme et d’équilibre dans le traitement de l’information en période de campagne électorale. La diffusion de comptes rendus ou de reportages sur les activités isolées des partis politiques dans les espaces d’information est donc interdite sur cette période.
Il sera cependant permis aux médias de consacrer à chaque fois à chacun des partis politiques en compétition et selon les règles de l’art un article qui rend compte de son activité de la journée.
Le président du CNC est aussi revenu sur les messages de nature à fragiliser les idéaux de paix sociale, d’unité et d’intégration nationale, de démocratie et des droits de l’homme qui sont strictement interdits; tout appel direct ou indirect à la sécession est prohibé.