Né en 1947 dans le département de la Kadey, région de l’Est, Emmanuel Bonde a notamment été ministre de la Fonction publique ainsi que ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique.
Professeur de lycées de formationt, cet ancien ministre avait quitté le gouvernement, alors qu’il occupait le strapontin de ministre de l’industrie, des mines et du développement technologique. Professeur de lycées de formation.
Retour sur le parcours exceptionnel de ce haut commis d’Etat
Emmanuel Bonde commence son parcours professionnel en 1966, au collège privé catholique Bary (Batouri) en tant que professeur d’appoint. Il y reste jusqu’en 1971 année de son admission à l’École normale supérieure de Yaoundé. En 1975, à l’issue de sa formation, il est affecté au lycée de Maroua (Domayo) où il reste un an. En 1976, il est nommé attaché au cabinet du président du Conseil économique et social où il reste jusqu’en 19781. En 1982, il devient chargé de mission au secrétariat général de la présidence de la république. Il y demeure jusqu’en 1989, date à laquelle il est nommé secrétaire général du ministère de la Santé publique, puis au ministère de la Recherche scientifique et technique de 1992 à 1997. En 1997, il est nommé secrétaire d’État auprès du ministre des Travaux publics, chargé des routes.
Il est successivement nommé par décret présidentiel aux postes de ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (2006-2011)2, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (2011-2015)1, avant d’être nommé en février 2018 comme membre du conseil constitutionnel pour un mandat de six ans. Emmanuel Bonde a également occupé les postes de président du conseil d’administration de l’ex-office national des sports, ainsi que président du conseil d’administration de l’ex-Camship.
Carrière politique
Emmanuel Bondé est militant du RDPC et participe aux missions du parti dans les régions de l’Extrême-Nord, Nord, Adamaoua, Est, Ouest, Centre et Sud. Membre titulaire désigné puis élu du comité central, il devient membre du bureau politique du RDPC en 2011. Il est nommé membre du conseil constitutionnel en février 2018 et à compter de cette date, conformément aux dispositions réglementaires, a prêté serment3 et a suspendu ses activités au sein du parti RDPC.