Le fondateur du mouvement Biyaiste, le Pr Pascal Mess anga Nyamnding était ce dimanche 29 décembre 2019, dans la Radio des Artistes dont le promoteur est l’artiste Roméo Dika.
Invité à se prononcer sur l’affaire Guillaume Soro qui bat son plein en Côte d’Ivoire, le membre de comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), n’a pas manqué de mots pour décrire l’attitude politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. « Guillaume Soro est un personnage politique lugubre. C’est un naïf du point de vue politologique. Je puis vous rassurer que ce naïf politique sera arrêté et enfermé », a-t-il relevé.
Procédant par étude comparative, Messanga Nyamnding a profité de ce moment d’antenne pour revenir sur ses longues vaines années de militantisme au sein du parti au pouvoir au Cameroun : « On n’a pas récompensé la jeunesse du RDPC. Je crois que Ateba Eyene et moi symbolisons la jeunesse militante du RDPC, comme Soro et Blé Goudé qui ne sont pas loin de nos âges, parce qu’il faut préciser que Soro a 47 ans. Quand les Soro militaient au FPI étant étudiant, nous autres étudiants, étions militants du RDPC. Et quand je dis que ce monsieur est un irresponsable, c’est que n’ayant pas atteint certains objectifs, la jeunesse ivoirienne a pris les armes contre l’Etat. Or, Guillaume Soro a eu les postes. Il a été Premier ministre, il a été président de l’Assemblée nationale. Or, n’ayant pas atteint, nous nos objectifs de positionnement, notamment de ministres, de directeurs généraux, nous ne sommes pas allés jusque-là [prendre les armes Ndlr]. Je vous avoue que quand je suis patron du RDPC à 23 ans à Paris, si on me disait qu’en 2019 je ne serais pas à un poste administratif, de pouvoir et de décision, si vous me ramenez 30 ans en arrière, je vais vous dire c’est pas possible. Je ne l’aurai jamais imaginé. Je ne l’aurai jamais accepté, avec l’état de service mené dès ma jeunesse au sein du RDPC. Ateba Eyene qui est mort il n’était même pas chef de bureau », a expliqué l’enseignant à l’institut des relations internationales.