Le 16 juin 1976, lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du sud), des centaines d’enfants étaient massacrés par le gouvernement de l’apartheid. À l’occasion de cette journée, la Vice-présidente femme MRC prie pour la paix au Cameroun et en Afrique.
Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, l’Avocate au barreau du Cameroun, Me Michèle Ndocki saisit l’occasion de la célébration de de la journée de l’enfant africain et pense qu’il est temps de dire stop à la crise anglophone, même si elle reconnait la responsabilité du gouvernement dans l’enlisement de la situation au NOSO.
« Aujourd’hui est la Journée Internationale de l’Enfant Africain, proclamée par l’OUA en 1991, en hommage aux enfants martyres de SOWETO. Alors que des Enfants de ma Terre meurent pour que triomphe la conception de la vérité de leurs pères respectifs, je voudrais prier pour la PAIX. Je ne nie pas la responsabilité de la Dictature Biya dans le pourrissement de la situation depuis des décennies et le déclenchement de ce conflit armé. Je ne nie pas que des atrocités sont aujourd’hui commises par tous les belligérants. Je dis qu’aujourd’hui il faut dire STOP. Que plus d’un million de personnes qui ont tout perdu et vivotent loin de chez eux, des milliers de personnes mortes dans l’ivresse de la colère et du chagrin, ça justifie qu’on passe de « à qui la faute ? » à « on arrête ? Quand ? Comment ? » », déclare la lauréate du concours de plaidoirie francophone contre la peine de mort en 2015.