C’est l’un des premiers actes forts de la ministre nommée il y a deux mois comme ministre des Enseignements secondaires.
La ministre suspend 11 enseignants des lycées d’enseignements secondaires général et technique, un délégué des Enseignements secondaires, un cadre de l’Ecole normale des instituteurs de Kumba.
La mesure prise le 27 avril et a été rendue publique le jeudi 03 mai.
Plus précisément, la décision concerne le proviseur du lycée d’Ombessa dans le département du Mbam et Inoubou, le directeur du collège d’enseignement secondaire d’Elig Nkouma, le surveillant général du lycée de Montatélé dans le département de la Lékié, et le directeur du Cetic d’Olanguina dans la Mefou et Afamba.
Dans les régions septentrionales, la ministre a aussi frappé du poing sur la table en suspendant le surveillant général du lycée de Mozogo dans le département du Mayo Tsanaga (région de l’Extrême-Nord), et Oumarou Guilva, le proviseur du lycée de Guider (région du Nord) accusé d’atteinte à la moralité publique, ont aussi écopé de suspensions.
Si la durée de suspension des 06 responsables citées n’a pas été déterminée, on en sait un peu plus sur celle du délégué départemental des Enseignements secondaires Marcel Mauger Bikanda et de Madame Ayafor née Awoudou Adiza, professeur des Ecoles normales d’instituteurs. « Le premier cité a été suspendu pour une durée de quatre mois. On lui reproche notamment d’avoir distrait des quotes-parts et des frais d’examens pour la session 2018. Madame Ayafor est également suspendue pour quatre mois de son poste de chef de service des études et des stages à l’école normale bilingue d’instituteurs de l’Enseignement général de Kumba. Elle est accusée d’avoir organisé une fraude lors de la dernière session des examens du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp). » Apprend lebeldparle.com.