Dans une lettre relayée sur ses pages web le lundi 15 juin 2020, Cabral Libii, député à l’Assemblée nationale du Cameroun s’est dit séduit par des mots réguliers que lui adresse, l’activiste Modestine Tchatchouang Yonzou, basée en occident.
« Chère dame, je lis régulièrement avec intérêt vos publications relatives à la situation sociopolitique de notre pays depuis de nombreuses années. Même si nous n’avons pas toujours eu en partage les mêmes opinions ou les mêmes préférences politiques, je salue votre liberté de ton, votre pugnacité et surtout le courage dont vous faites montre pour défendre vos idées dans un environnement politique où les femmes doivent encore faire face à moult contraintes », écrit le président national du PCRN.
Quelques heures après la missive du candidat arrivé 3ème à la dernière élection présidentielle, sa compatriote lui a adressé une lettre ouverte dans laquelle elle fait part du bonheur qu’elle a ressenti au sujet de la lettre de Cabral Libii.
« Henry Ward Beecher disait « La reconnaissance est la plus belle fleur qui jaillit de l’âme ». Cher honorable, je tiens à vous faire part du bonheur que j’ai ressenti d’une part à vous lire, et d’autre part à recevoir cette reconnaissance et ces encouragements. En effet, j’ai été très touchée de votre attention particulière en lisant ces mots. Je suis à la fois contente et émue de savoir que mes efforts pour conscientiser et éveiller notre peuple sont reconnus dans les plus hautes sphères politiques de notre pays », écrit-elle à l’entame de sa lettre ouverte avant de poursuivre dans un discours « louangueux », sous fond d’atalaku politique.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la lettre ouverte.
LETTRE OUVERTE À L’HONORABLE CABRAL LIBI
Henry Ward Beecher disait « La reconnaissance est la plus belle fleur qui jaillit de l’âme ». Cher honorable, je tiens à vous faire part du bonheur que j’ai ressenti d’une part à vous lire, et d’autre part à recevoir cette reconnaissance et ces encouragements.
En effet, j’ai été très touchée de votre attention particulière en lisant ces mots. Je suis à la fois contente et émue de savoir que mes efforts pour conscientiser et éveiller notre peuple sont reconnus dans les plus hautes sphères politiques de notre pays.
Mon cher Cabral, quoi dire en retour pour rendre hommage à un homme hors du commun comme vous ? Souligner la rigueur et la richesse de vos principes ? Insister sur votre grande courtoisie et sur votre respect absolu des personnes ? Mettre l’accent sur vous et vos qualités personnelles d’intelligence, de courage, de loyauté et d’abnégation? Sur votre capacité de faire passer l’atteinte du but poursuivi avant la recherche du prestige personnel?
Je passerai rapidement sur la qualité exceptionnelle de votre intelligence. Le mot « brillant » vient tout de suite à l’esprit quand on vous écoute. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est que vous ne vous contentez pas de bien comprendre une question complexe : vous cherchez toujours à l’analyser d’un point de vue original pour en faire ressortir des aspects jusqu’alors ignorés et, souvent, y proposer des solutions inattendues.
Vous êtes un homme courageux. Qui n’a pas peur du risque. Faire le saut en politique sous l’égide d’un parti naissant n’ayant à son actif aucun député et l’élever au rang de troisième force politique de notre mère patrie témoigne à suffisance si besoin l’était de votre ténacité et votre abnégation au travail.
Très cher honorable Cabral, permettez-moi de saisir cette opportunité pour vous féliciter pour votre brillante élection comme député.
Se soumettre au vote de ses concitoyens n’est pas chose aisée, surtout à cette échelle. J’apprends au fil des jours à apprécier votre travail, votre intégrité, et votre volonté de faire les choses comme il faut.
Nous espérons, sans en douter, que vous continuerez sur cette voie, et que les ors du pouvoir ne vous changeront pas.
Je peux me faire la voix des camerounais progressistes et soucieux d’un changement réel dans notre pays pour vous faire part de notre fierté de vous voir Député de la République.
Une brillante carrière politique qui par la grâce de Dieu pourra un jour vous conduire à la tête de la magistrature suprême de notre pays est devant vous. Surtout, gardez toujours en esprit que vous êtes une source de joie, d’inspiration et d’espoir pour des millions de camerounais qui sont toujours là, derrière vous, à vous soutenir. Ne nous décevez pas ! Puisse l’éternel vous guider tout au long.
Sur ce et avec mes respectueux hommages, je vous prie de croire, cher honorable, mes sentiments cordiaux et respectueux.
Dr Modestine Carole Tchatchouang Yonzou
Fille de la république