La FIFA n’a pas souhaité commenter mardi les accusations de trucage de match visant le Cameroun, pour ne pas gêner «une éventuelle enquête qui pourrait, ou non, être ouverte», a affirmé Delia Fischer, porte-parole de l’instance mondiale du foot.
«Nous ne pouvons faire un commentaire, nous ne pouvons dire si oui ou non une enquête a été ouverte, et nous ne pouvons nous exprimer pour ne pas gêner une éventuelle enquête qui pourrait, on non, être ouverte», a expliqué Delia Fischer devant la presse.
«De façon générale, sans parler du cas du Cameroun, la FIFA rappelle que l’intégrité des matches est une priorité, et que toutes les allégations de fraudes ou de manipulation de match sont prises au sérieux, mais que tout cela relève de la commission de discipline ou du comité d’éthique de la FIFA», a conclu la responsable sur ce sujet.
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête sur «des allégations de fraude» de matches de son équipe au Mondial-2014.
La Fécafoot «a demandé à son comité d’éthique d’enquêter» sur des «allégations de fraude lors des trois matches du premier tour du Mondial, notamment Cameroun-Croatie, et l’existence de sept pommes pourries» dans l’équipe des «Lions Indomptables».
Le communiqué publié sur le site de la Fédération reprend l’expression «pommes pourries» de Der Spiegel, magazine allemand qui a évoqué un arrangement sur le résultat de Croatie-Cameroun (4-0) pour des paris truqués, ainsi que les mises sur une exclusion d’un joueur en première période. Le Camerounais Alex Song avait été exclu pour un coup de coude à Mario Mandzukic.
Le Cameroun a perdu ses trois matches du Groupe A, contre le Mexique (1-0), la Croatie et le Brésil (4-1) et a été éliminé au premier tour.