Les grévistes dénoncent le non-respect des résolutions d’octobre 2019 relatives au paiement des cotisations sociales, la revalorisation des salaires, et l’instauration d’une assurance-maladie.
Le dernier mouvement d’humeur des dockers en activité au port de Douala remonte au 23 octobre 2019. Après une réunion couperet avec l’autorité portuaire, ces derniers avaient décidé de reporter sine die leur grève qui avait pour revendication, la signature des contrats d’assurance, la tenue des états généraux des dockers, l’application des conventions et accords, la révision du salaire de base, la carte unique pour le travailleur, les équipements de protection individuelle, etc.
Des objets de discorde entre le groupement des acconiers du Cameroun (Gpac) et les dockers en 2017. Une concertation avec entre l’autorité portuaire, le collectif des délégués du personnel docker du Port autonome de Douala avait obtenu le report de la mise en application des résolutions de la normalisation pour le 1er janvier 2020.
Des mesures qui n’ont visiblement pas été appliquées par le patronat des dockers. D’où cet autre débrayage entamé le 30 avril 2020 par les milliers de dockers de la place portuaire. Les grévistes revendiquent de nouveau leur affiliation à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps).
Des pourparlers seraient en cours pour un retour normal à l’activité des dockers. Le port de Douala abrite plus de 3000 dockers répartis sur plusieurs quais de la place portuaire. Le mouvement en cours a sensiblement perturbé les activités de manutention portuaire.