Dans une correspondance émise à l’adresse de la Fecafoot, l’administrateur de l’ONIES informe le stade n’est pas en état d’abriter la rencontre, au motif d’un chapelet de problèmes égrené.
La quasi permanence des pluies de la ville de Douala, la tendance haussière des précipitations pendant la période août-septembre, la pelouse amochée du complexe, sont des principales raisons que l’administrateur évoque. François Félix Ewane affirme même que la pelouse de Japoma ne peut plus garantir le confort du jeu, la santé des athlètes, la beauté du spectacle. Par ailleurs, l’ONIES relève la probabilité des pluies pendant les séances d’entraînement et lors du match du 7 septembre.
Face à ces obstacles, l’office recommande la délocalisation du match en assurant que le stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé réunit toutes les conditions pour abriter la rencontre opposant les Lions indomptables aux Braves Warriors.
Le bras de fer Eto’o – Brys
E effet, la demande de délocalisation remet sur la table de discussion les désaccords entre la Fécafoot et Marc Brys.
Tandis que la fédération de Samuel Eto’o a choisi le stade du complexe sportif de Japoma pour abriter la rencontre, l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables aurait manifesté sa préférence pour le stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. « Je jouerai tous mes matchs à Yaoundé », aurait-il affirmé selon la presse sportive nationale. Voilà un dossier qui pourrait davantage détériorer les rapports entre le président de la Fécafoot et le technicien Belge de 62 ans.
Mais en réalité, au-delà de ces joutes égoïstes et égotiques, que ce soit à Yaoundé ou à Garoua, ce qui compte le plus, c’est la victoire des Lions indomptables. La sélection nationale a été éliminée en huitièmes de finale à la dernière CAN en Côte d’Ivoire. Il faut bien travailler à faire beaucoup mieux lors de l’expédition marocaine en 2025.