Mardi 24 septembre 2019, les images du nouvel entraineur des Lions indomptables Antonio Conceiçao et le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi dans une chambre de l’hôtel Hilton ont circulé sur la toile.
Selon des commentaires enregistrés sur les réseaux sociaux, Narcisse Mouelle Kombi faisait signer à Antonio Conceiçao son contrat avec la sélection nationale du Cameroun.
Après cet épisode qui a vivement secoué l’opinion publique, les observateurs et fans de l’équipe nationale du Cameroun ont la gueule de bois.
Les acteurs du football camerounais restent très attentifs sur la suite de l’affaire. Ils sont accrochés à toute information en rapport au successeur de Clarence Seedorf.
Approché par nos confrères du journal Le Jour, Gabriel Nloga, le directeur de la cellule de communication du ministère des Sports s’explique : « Le ministre est allé à une séance de travail avec le coach. Il se trouve que quelqu’un de l’entourage du coach a fait des images qu’il a balancées dans les réseaux sociaux. Quand on signe un contrat, ce n’est pas le jour où on est dans la salle de conférence qu’on évalue, qu’on examine, qu’on discute. Ce sont des choses qui se passent avant. Il n’y a pas que le contrat, mais il y a aussi le CV ».
Pour apporter plus d’éclairage à cette séance de travail dans l’hôtel où loge Antonio Conceiçao, le directeur de la cellule de communication du ministère des Sports : « Il y a des travaux de réhabilitation du ministère des Sports. Tout le pan du cabinet du ministre est en chantier. Le ministre a accordé une audience au coach hors du ministère. Chez nous, au moins pour un mois, le ministre ne sera pas dans son bureau. Donc, le ministre a reçu le coach à l’hôtel Hilton. Il a pris un salon là-bas où il travaillait. C’est à cette occasion que le coach présentait son CV au ministre. C’est à cette occasion qu’ils ont discuté des préliminaires qu’on ne peut pas dévoiler. Le contrat de l’entraîneur est signé par le coach, le président de la Fécafoot et le ministre des Sports ; ça ne se passe pas dans la chambre. Le jour où le contrat sera signé, le ministre va faire un discours et on va l’installer. Ce n’est pas quelque chose qu’on cache », lit-on dans le journal Le Jour dans sa livraison de ce 25 septembre 2019.