Maurice KAMTO, le leader du MRC par un Communiqué de son porte-parole, a lancé cette nuit du 16 novembre, la deuxième phase du Plan de Résistance nationale (PNR) pour protester contre le » hold-up électoral » au Cameroun, après la première lancée le 25 octobre, au lendemain de la publication des résultats le 22, qui ont donné Paul BIYA vainqueur de la Présidentielle 2018.
Le candidat malheureux à la présidentielle vient avec plusieurs innovations par rapport à la première qui était axé uniquement sur des marches pacifiques qui s’est achevée avec le prestation de sermet de Paul BIYA le 06 novembre dernier.
En plus du « non au hold-up électoral « , il faut désormais ajouter des manifestations les 06 et 22 de chaque mois, symbolisant le date de publication des résultats et la date de prestation de serment de Paul BIYA que le MRC considère comme la commémoration de la » présidentielle volée « .
Par ailleurs, il prescrit à ses partisans ‘’Un jour : Non au hold-up’’, où ils organiseront des débats publics sur des sujets de la vie nationale avec évocation du scrutin du 07 qui selon lui a désormais un impact négatif sur la cohésion et l’unité nationales.
Ci-dessous, le Communiqué :
PLAN NATIONAL DE RÉSISTANCE (PNR), PHASE II
En plus de l’opération ‘’Non au hold up’’ initiée dans sa première phase, le PNR s’enrichit dorénavant de deux mesures particulières :
1- Le dépôt systématique de déclarations de manifestations publiques pour tous les 6 et 22 de chaque moi. En rappel il s’agit des dates de commémoration du scrutin présidentiel volé de 2018, et de la date de proclamation par le Conseil Constitutionnel des faux résultats donnant gagnant le président sortant.
2- Il est instauré de façon hebdomadaire le ‘’Un jour : Non au hold-up’’. Durant ce jour, il est recommandé à tous d’organiser des débats publics ou privés par petits groupes ou pour un grand auditoire sur l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, le vol auquel elle a donnée lieu et ses conséquences sur la cohésion nationale (avec la montée du tribalisme et la tentation de replis identitaires), sur le progrès économique et social du pays au moment où la pauvreté s’aggrave en particulier dans les couches vulnérables de nos populations.
Au cours des débats, discussions, ou causeries, les personnes ayant un témoignage à apporter sont invitées à prendre la parole et à leur suite peuvent s’engager les débats. Autant que faire se peut, il faudra privilégier le témoignage des acteurs ayant vécus les faits directement (électeur, militant, scrutateur, avocat ayant plaidé durant le contentieux devant le CC, manifestants, blessés, emprisonnés, bénévole, sympathisant, victime de sévices corporels ou mentaux…etc). Les ‘’Jours : Non au hold-up’’ sont aussi les moments où l’on discute de l’état du pays, du civisme, de la citoyenneté et de l’impérieuse nécessité de s’engager politiquement pour la renaissance du Cameroun. Ce sera également l’occasion de cultiver le vivre-ensemble en mettant l’accent sur tout ce qui rapproche les Camerounais, d’échanger sur la situation dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour voir comment porter une assistance efficace à cette partie de notre peuple qui est en danger, de partager les solutions pratiques pour faire face aux difficultés courantes et ainsi de cultiver la fraternité républicaine au sein de notre nation.
L’objectif ultime doit être de faire du « NON AU HOLD » la résistance nationale contre l’INJUSTICE et l’INDIFFERENCE AUX SOUFFRANCES DE NOS POPULATIONS notamment celles des régions frappées par le guerre.
- a) Comme de coutume, ceci doit se faire aussi bien au plan national qu’au sein de la diaspora Camerounaise à travers le monde.
- b) L’usage et la représentation du slogan ‘’Non au hold-up’’ sont plus que jamais encouragés sur tous types de supports possibles destinés à être vus (t-shirts, murs, portails, casquettes, polos, bandeaux, foulards, feuilles de papiers, brassards, affiches, autocollants, étiquettes, ardoises …etc).
(é) Communication de la Coalition.