Selon les sources, le procès des sept militaires qui ont assassiné deux femmes et leurs enfants dans l’Extrême-Nord a été renvoyé dans treize jours.
Rappel des faits
En début du mois d’avril 2020, deux femmes et leurs enfants ont été froidement éliminés par 7 militaires à Zelevet, arrondissement du Mayo-Moskota, département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-nord.
Trois ans après, le drame a été découvert grâce à une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux.
Après que le gouvernement a démenti dans un premier temps les faits, il est revenu à la garde et les soldats présumés inculpés doivent désormais répondre de leurs actes.
Procès renvoyé
Dans son journal dédié à l’Afrique ce mardi matin, TV5 Monde, a fait un reportage sur l’audience tenu au Tribunal militaire de Yaoundé ce 18 février 2020.
Selon la chaine française, « le procès des 7 militaires a été renvoyé au 2 mars 2020 ».
« Une affaire dite de violation de consignes… »
Si l’on apprend des mêmes sources que 6 des 7 accusés ont reconnu les faits en indiquant qu’ils n’ont fait « qu’obéir aux ordres », Cyrille Atonfack Nguemo, chef de la division de la Communication au ministère de la Défense affirme que « L’affaire Zelevet, est une affaire dite de violation de consignes dans le cadre des opérations militaires de lutte contre la secte islamiste, intégriste Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun ».
Par conséquent, « Nous sommes entièrement au service de nos populations. Il peut arriver qu’il y ait des écarts de comportement, mais je voudrais vous rassurer que ces écarts ont toujours été rigoureusement sanctionnés avec la dernière énergie. Evidemment avec l’application stricte des lois et règlements de la République », a-t-il déclaré au microphone de nos confrères.
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