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Cameroun : Owona Nguini réagit à la conférence de presse de Maurice Kamto tenue le 30 janvier en France

Mathias Eric Owona Nguini
Mathias Eric Owona Nguini - DR

Lors de sa conférence de presse donnée à Paris en France le 30 janvier dernier, le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Maurice Kamto se référent dans l’histoire de son pays, a fait une déclaration qui fait polémique.

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Owona Nguini (c) Droits réservés

« Quand Nachtigal signe le dernier traité le 12 juillet 1884, à Douala… », a formulé Maurice Kamto le 30 janvier 2020, devant la presse. Ce sujet qui écume les réseaux sociaux depuis deux jours s’est glissé sur le plateau de Club d’Élites ce dimanche 2 février 2020, sur Vision4.

Réagissant à cette sortie du patron du MRC, le politique Owona Nguini estime que ce-dernier n’a fait que des « approximations ». Dans la foulée, le chercheur à la fondation Paul Ango Ela regrette : « Le professeur Kamto c’est l’histoire constitutionnelle. Et quand on est professeur de l’histoire constitutionnelle, on a besoin d’avoir ces connaissances ».

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Rappelons que le traité germano-douala est un traité commercial signé le 12 juillet 1884 entre, d’une part, les rois Ndumbé Lobè Bell et Akwa Dika Mpondo et, d’autre part, Édouard Schmidt et Johannes Voss, représentant deux firmes commerciales allemandes. Avant ce dernier, faut-il le noter, d’autres traités ont été passés tels que le contrat anglo-douala du 10 juin 1840, le traité anglo-douala du 7 mai 1841 et le traité anglo-douala du 29 avril 1852. Ces traités envisagent l’arrêt de la vente et du transport d’esclaves. L’accord anglo-douala du 13 décembre 1861 interdit de répondre à un meurtre par un acte semblable. L’accord Akwa-Woermann, du 30 janvier 1883, est relatif à la protection des biens et agents de la firme Woermann à Akwa.

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Le traité germano-douala diffère des traités précédents. Il n’est ni un traité d’annexion, de cession ou d’occupation, mais un accord commercial, un traité d’attribution de « sphère d’influence ».


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