M.V.Z Lebledparle.com,
Paul Atanga Nji se dresse contre certaines organisations non gouvernementales qui établissent des rapports généralement aux antipodes de la réalité vécue sur le terrain.
Le 28 décembre 2019, Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale a donné un point de presse à l’occasion de l’envoi d’un convoi de 100 camions destinés à l’aide humanitaire aux déplacés internes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; don spécial du président Paul Biya.
Au cours de ce point de presse, le Minat, chargé de conduire l’action humanitaire, a répondu ouvertement aux Organisations non gouvernementales(ONG) intoxiquées par les « détracteurs » du gouvernement qui, en lieu et place d’œuvrer dans le cadre humanitaire, en font « un business de gros sous et surtout parfois un fonds de commerce », a-t-il dénoncé.
De toutes les façons, « il n’y a aucune crise humanitaire au Cameroun », a affirmé Paul Atanga Nji.
Lebledparle.com a retranscrit pour vous, un extrait du point de presse sélectionné et diffusé par nos confrères de la Crtv radio dans son édition du 13h ce 30 décembre 2019 et vous le propose
Depuis un certain temps, des hommes politiques véreux, les ONG manipulées par les détracteurs du gouvernement et certains de nos partenaires animés de mauvaise foi laissent croire aux instances internationales que la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest conduirait à une crise humanitaire au Cameroun.
Le but de cette manipulation honteuses est clair. Il se pourrait que le gouvernement de la République Cameroun serait incapable de gérer la situation humanitaire et susciter une intervention de la communauté internationale soi-disant sur le couvert du droit des gérances humanitaires.
Dans ce complot ourdi contre le Cameroun par nos détracteurs, un complot qui de toute façon est voué à l’échec. D’après les comploteurs, il y aurait environs 600 000 déplacés internes dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Avant de montrer le niveau ridicule de ces mensonges, je tiens à préciser que le ministre de l’administration territoriale est en charge de l’action humanitaire au Cameroun.
Depuis 1982 et peut-être avant, le Cameroun est reconnu par les instances internationales pour son professionnalisme et son efficacité en matière de gestion des réfugiés. Le Cameroun a accueilli sur son sol plus d’un million de réfugiés en 30 ans. Et le gouvernement sous la conduite éclairée du président Paul Biya a déployés des moyens importants pour encadrer ces réfugiés qui viennent des pays voisins et lointains en proie à des crises ou à des guerres civiles.
Depuis 2012, les activités criminelles de la secte Boko Haram et la crise en République centrafricaine ont amené le gouvernement camerounais à accueillir sur son sol plus de 500 000 réfugiés venant de ces deux pays voisins. Après des années passées au Cameroun, certains de ces réfugiés ont opté pour un retour volontaire dans leurs pays respectifs.
Nous le savons tous, le gouvernement a évalué la puissance aux déplacé internes à 12, 7 milliards de FCFA pendant deux ans. Par contre, certains de nos partenaires humanitaires disaient qu’il nous fallait 36 milliards de FCFA pour s’occuper des déplacés internes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Soit trois plus que les estimations faites par le gouvernement.
Il est donc facile de comprendre que la gestion de l’action humanitaire dans les pays en crise est un business de gros sous et surtout parfois un fonds de commerce.
Tenant compte de ce bilan élogieux es actions menées par le gouvernement pour assister les déplacés internes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, force est de constater qu’il n’y a aucune crise humanitaire au Cameroun. La situation est parfaitement sous contrôle et les déplacés internes continuent de bénéficier de l’attention toute particulière de son Excellence le président de la République.
Et pourtant, S.E Paul Biya a dépêché ce jour (samedi 28 décembre 2019, Ndlr, un convoi de 100 camions transportant des denrées alimentaires, des kits sanitaires, du matériel de couchage en faveur des déplacés internes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
