C’est la substance d’un communiqué rendu public le 9 avril 2020 par la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuinté.
Dans ce communiqué radio-presse signé de Madeleine Tchuinté et parvenu à la rédaction de lebledparle.com, l’on peut lire : « Dans le cadre de la riposte contre la pandémie du COVID-19, SE Paul Biya, Président de la République du Cameroun, Chef de l’Etat… vient de marquer son très haut accord au ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation pour la fabrication de l’hydroxychloroquine et l’azithromycine ».
Outre les deux médicaments, le Chef de l’État a instruit « l’acquisition des tests pour le dépistage massif, la fabrication des masques de protection et de gels hydroalcooliques ».
La ministre précise dans sa note que ces instructions seront mises en œuvre par les services spécialisés de son département ministériel, notamment l’Institut de Recherche médicale et d’Études des Plantes médicinales et le Centre National de Développement de Technologies en liaison avec les ministères de la Sante et des Finances, « dans le respect scrupuleux des normes et qualités en matière de santé publique ».
Notons que la chloroquine et l’azithromycine sont deux antipaludéens présentés par l’infectiologue français, Didier Raoult comme étant une solution (efficace ?) pour le traitement des patients atteints de cette pandémie dans plusieurs pays. La combinaison de l’hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine, une molécule utilisée contre le paludisme, à un antibiotique peut donner des résultats encourageants dans le traitement de cas sévères d’infections au nouveau coronavirus. Chez près des trois quarts des vingt-quatre patients inclus dans essai clinique initial du Pr Didier Raoult, la charge virale a disparu au bout de six jours. Les patients étaient guéris.
C’est grâce à ces résultats que l’État du Cameroun a décidé de faire recours à ces médicaments devenus presque rares dans le pays.