Orange et MTN sont encore en attente de validation des contrats d’exploitation de la téléphonie mobile qui doit être formalisé par un décret du président de la république.
Le chef de l’Etat doit signer un décret d’approbation du contrat de concession pour «l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles à couverture nationale ouvert», d’après Le Quotidien de l’Economie (LQE) paru en kiosque ce mardi 17 octobre 2017.
Le président Paul Biya n’a pas toujours approuvé les concessions d’Orange et MTN, comme le prévoit la loi, de décembre 2010 régissant les télécommunications électroniques au Cameroun. Ça fait deux ans et demi que cette formalité est attendue, après que le Cameroun ait conclu respectivement avec Orange Cameroun et MTN Cameroon depuis mars 2015, une concession renouvelé d’exploitation de la téléphonie mobile. Chaque opérateur, a déboursé 75 milliards pour le renouvellement de leur concession.
Ce décret qui n’arrive toujours pas, a été respecté au début de la téléphonie mobile au Cameroun par le président de la République Paul Biya.
Par exemple la concession accordée à CAMTEL Mobile (rachetée ensuite par MTN) le 15 février 2000 avait été validée deux mois après par un décret présidentiel signé le 10 avril 2000. C’est le cas également de la Société camerounaise des mobiles (SCM, devenue Orange Cameroun) qu’une concession «pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de téléphonie cellulaire GSM mobile ouvert au public au Cameroun pour une durée de quinze 15 ans», avait été octroyé le 7 juillet 1999 par le gouvernement. Six mois plus tard, le contrat de concession avait été homologué par un décret présidentiel signé le 18 janvier 2000.
Qu’est-ce qui cloche pour le contrat de concession renouvelé des deux premiers opérateurs privés de la téléphonie mobile au Cameroun ne soit pas encore validé, pourtant le troisième opérateur Viettel Cameroun, arrivé trois avant a un contrat approuvé par un décret présidentiel. En effet son contrat de concession conclu le 14 décembre 2012 et avait reçu l’approbation présidentielle le 7 juin 2013, six mois après.
L’interruption des liaisons de transmission de la fibre optique crée de nouvelles ruptures de communications et d’Internet depuis lundi dernier dans le réseau Orange Cameroun. Et «le litige a été porté devant le régulateur pour arbitrage», comme l’a rapporté Lebledparle.com.