Le chef de l’État s’est adressé à la jeunesse ce lundi 10 février 2020, en prélude à la célébration de la fête de la jeunesse.
Dans ce message à ses jeunes compatriotes, le président de la République est revenu sur les violences récurrentes en milieu scolaire au Cameroun, non sans appeler à la responsabilité de tous les acteurs qui participent à la formation de l’homme : Parents, autorités religieuses, voire le corps enseignant.
« Je voudrais insister sur ce point, car il n’y a que trop d’endroits dans le monde, et notamment en Afrique, où la violence fait le malheur des peuples. Nous ne voulons pas de cela au Cameroun. Notre objectif demeure l’établissement d’une société pacifique, démocratique, juste et prospère », souhaite-t-il.
Dans la foulée, il rassure que le gouvernement travaille dans ce sens pour garantir un système éducatif taillé à la mesure des attentes des Camerounais : « C’est pourquoi nous poursuivrons nos efforts pour avancer dans cette voie, en mettant l’accent sur le développement de notre système éducatif ».
Le chef reconnait néanmoins quelques avancées dans ce secteur : « Déjà parvenu à un niveau de qualité reconnu, il (le système éducatif) continuera de faire l’objet d’une attention particulière du Gouvernement. À titre d’exemple, tous types d’enseignement confondus, ses dotations budgétaires représentent, en 2020, environ le septième des dépenses de l’État ».
Il n’est pas question de s’arrêter là. C’est pourquoi « le Ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique poursuivra ses activités au bénéfice des jeunes dans les domaines de l’éducation civique et de l’intégration nationale, de leur insertion économique et de l’application du Plan Triennal Spécial Jeunes. Des jeunes ayant reçu une bonne éducation et une bonne formation auront naturellement les meilleures chances de se comporter en citoyens responsables et d’accéder à l’emploi », a-t-il indiqué.