Lebledparle.com, CWT
Depuis ce jeudi 05 avril 2018, les 70 Sénateurs élus sont connus après la publication des résultats par le conseil constitutionnel. Pour atteindre le quorum de 100, le président doit compléter la liste avec la nomination de 30 autres sénateurs, comme le recommande la constitution du Cameroun.
Selon les textes d’Election’s Cameroon (ELECAM), après la publication des résultats des 70 Sénateurs élus, le Président de la république à 10 jours pour nommer les 30 autres sénateurs. Le verdict des Sénateurs élus étant tombé le 05 avril, il y a donc lieu de penser que les sénateurs nommés seront connus le 15 avril prochain. Le Chef de l’Etat, en bon légaliste ne peut manquer le devoir de fournir la liste des sénateurs nommés.
Au lendemain de la publication des résultats de l’élection sénatoriale du 25 mars 2018, plusieurs questions taraudes d’ores et déjà les acteurs de notre microcosme politique, les journalistes, ainsi que les analystes et observateurs politiques. La première grande question est celle de la configuration des 30 sénateurs que le Président va nommer et qui au finish va donner la coloration politique globale de la chambre haute du parlement camerounais. En plus, les partis politiques qui ont pris part à cette consultation électorale seront récompensés pour leur effort par le Président Paul Biya ? Le SDF qui avait un groupe parlementaire au sénat lors de la dernière législature pourrait à nouveau l’avoir ? Rappelons que le SDF qui avait bénéficié du soutien du RDPC en 2013 n’a pas eu le même privilège cette fois-ci et s’est en sorti uniquement avec 7 sénateurs comme l’a rapporté Lebledparle.com dans un précédent article.
Le regard étant tourné désormais vers le Chef de l’Etat ou en direction d’étoudi, lieu d’attente de la fumée blanche, cela ne fait l’ombre d’aucun doute que Paul Biya reste le maitre du jeu politique au Cameroun et que en réalité c’est lui le premier sénateur comme l’a souligné le Dr Richard Makon dans l’une des émissions de scènes de presse et rapporté par Lebledparle.com. C’est ce qui justifie plusieurs pseudonymes au Président national du RDPC, le « judoka de la politique camerounaise » et tout récemment le magazine panafricain Jeune Afrique a qualifié le Président du Cameroun de « Maitre des horloges du temps politique ». Dans la même veine, Paris-Match a rappelé qu’il est le « Doyen », doyen de la politique au Cameroun, vice-doyen au plan africain à double titre (âge et longévité au pouvoir), a ajouté Jeune Afrique.
Pour cette nouvelle législature, il y a l’arrivée des personnalités de haut calibres à l’instar de l’ancien DG de AES Sonel, Jean David Bilé et du gros poisson Ngouchingué Sylvestre (ancien Sénateur suppléant à l’Ouest), patron de Congelcam et les anciens ministres comme François Xavier Ngoubeyou, Benjamin AMAMA, Badel NDANGA NDINGA… Le RDPC a raflé à lui seul 63 sièges.
