Rendu à un mois des législatives et municipales 2020, l’Union des populations du Cameroun(UPC) est à la recherche d’une solution de la Justice.
Selon les sources, une délégation conduite par le Dr Pierre Baléguél Nkot, Secrétaire général élu lors du congrès du mois d’octobre 2017 a tenté de rencontrer le ministre d’Etat ministre de la Justice, Garde des Sceaux le 7 janvier 2020 mais en vain.
Un rendez-vous manqué…
En effet, après de longues heures d’attentes, Laurent Esso leur aurait répondu avoir du pain sur la planche ce jour-là ; ce qui n’a pas découragé les militants du parti des Crabes.
« Nous continuons à rechercher les voies et moyens dans ce combat. Nous n’allons pas combattre pour le moment, les négociations continuent… Nous demandons simplement que l’UPC soit rétablie dans sa légalité », a déclaré le maire d’Eséka, Jean René Libog Lilim Bayiha.
Lebledparle.com a par ailleurs appris qu’avant de se diriger au Minjustice, les membres du plus vieux parti politique du Cameroun se sont rendus au cabinet du procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre même si la substance des échanges n’a pas été révélée.
Rappelons que dans l’une de ses récentes sorties, la même faction de l’UPC menaçait de boycotter le scrutin si les conditions qu’elle posait ne venaient pas à être respectées.
Le conflit de leadership à l’UPC, il faut le dire, se joue entre Robert Bapooh Lipot, secrétaire général « légal » parce que reconnu par l’Administration et Pierre Baléguel Nkot, secrétaire général « légitime » car élu lors du Congrès de son parti.
Pour l’heure, certaines listes présentées par le deuxième ont été retenues pour prendre part au rendez-vous électoral.
En fin de compte, entre la légalité ou la légitimité, l’on verra laquelle mérite le secrétariat général afin de transformer et redonner les lettres de noblesse au parti historique.