La pandémie du Vih-Sida a causé la mort de près de 23 000 personnes au Cameroun l’année dernière, d’après des données publiées lundi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Dans son rapport, cette institution révèle que malgré une baisse sensible de la maladie, le taux de prévalence ayant passé de 3,4% en 2018 contre 3,9% en 2016 et 4,3% en 2011, d’après le Comité national de lutte contre le sida (CNLS), l’accent doit être mis sur la prévention et la sensibilisation.
Et pour cause, l’on note une forte prévalence dans la tranche de 15 ans à 24 ans, avec parfois un taux de 10% dans certaines régions du pays. Pour l’OMS, « il faut continuer la campagne de formation et de sensibilisation au risque de revoir une recrudescence du Vih-Sida dans le pays ».
Par ailleurs, l’OMS tire une sonnette d’alerte sur d’autres « catégories à risque », non seulement les jeunes, mais également les femmes enceintes et les personnels mobiles.
Toujours dans cette optique, l’Organisation mondiale de la santé est préoccupée par « le flux des réfugiés et des déplacés internes dont la vulnérabilité est un facteur de risque de propagation de la maladie ».
D’après l’enquête Camphia, la prévalence nationale est plus prononcée chez les adultes de 15-49 ans, et environ 40.000 nouveaux cas d’infection sont enregistrés chaque année chez les 15-64 ans. Dans une sortie médiatique en décembre 2018, André Mama Fouda, ancien Ministre de la santé dénonçait déjà les quadragénaires et les cinquantenaires dans la propagation du virus du Sida chez la couche jeune comme l’avait rapporté LeBledparle.com.