De janvier à juin 2024, plus de 3000 cas d’accidents se sont produits sur les routes camerounaises à en croire le journal 13H de la Crtv de ce 15 juillet 2024. Les statistiques sont inquiétantes de plus que sur plus de 3000 accidents, l’on dénombre 256 morts et au moins 254 blessés appelés à vivre avec les marques.
Le sujet était l’une des préoccupations de la conférence semestrielle des gouverneurs tenue en juin 2024 à l’hôtel de ville de Yaoundé. Certaines images de ces accidents sont encore fraîches dans les mémoires. Le décès de Landry Nguemo et son chauffeur, la falaise de Dschang le 1er juillet 2024 illustrent à suffisance le danger présent sur les axes routiers. A côté des morts occasionnés par les compagnies de transports interurbains, l’on ajoute ceux des véhicules à usage personnel impliqués dans plusieurs cas. Il donc plus qu’urgent pour le gouvernement de réduire la saignée.
Une forte responsabilité incombe aux agence de voyages
La vidéo du ministère des transports retraçant les circonstances du drame de la falaise de Dschang montre le comportement de certains conducteurs au volant. Cette vidéo embarquée dans le bus de TRESOR VOYAGES montre par exemple le chauffeur somnolant et de surcroît en excès de vitesse malgré l’état de la chaussé glissant.
L’autre problème soulevé est l’état des véhicules de transports qui sont pour la plupart de seconde zone. Malgré moult rappels à l’ordre du ministère des transports, certaines compagnies de transports brillent encore par le non-respect des prescriptions du gouvernement. Le Cas de TRESOR VOYAGES défraie encore la chronique.
L’état des routes, facteur redoutable
L’état des routes est aussi l’une des causes des accidents de la circulation au Cameroun. Les grands axes tels que Yaoundé-Bafoussam, Douala-Yaoundé sont à refaire et à être adaptés aux trafic sans cesse grandissant. En voulant esquiver les nids-de-poule qui ont réduit les chaussées, les chauffeurs se trouvent nez à nez et donc souvent impossible d’éviter l’irréparable.
Les mesures prises par le MINT pour réduire le fléau
Le ministère des transports procède depuis un certain par l’introduction des caméras embarquées dans les bus de transport pour tenter de réduire les écarts de comportement des chauffeurs. Car dit-on souvent la « la route ne tue pas. C’est nous qui tuons ». Pour reprendre cette célèbre chanson de l’artiste Black Roger’s. Par la même vidéo sur les circonstances de l’accident de la falaise de Dschang, il sensibilise encore les populations sur le port de la ceinture de sécurité. Une habitude qui semble avoir la peau dure chez les camerounais.
Pour réduire considérablement les accidents de circulation sur les routes, les responsabilités sont partagées entre l’Etat, des compagnies de transports routiers interurbains et des passagers dont la vie en dépend.