Le coordonnateur national du Mouvement Biyaiste, Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding a décrit sur le plateau d’Équinoxe télévision le MRC comme une formation politique dont l’objectif vise la violence et la domination d’une ethnie.
Sur le plateau de Droit de réponse du dimanche 10 novembre 2019, présenté par Cédrick Noufele, l’universitaire et fervent supporter du président Paul Biya a dit la peur que lui inspire le MRC de Maurice Kamto.
« Si les marches du MRC sont interdites, c’est parce que ce parti a montré qu’il était de mauvaise foi. Ils se sont autoproclamés vainqueur de l’élection présidentielle. Et vous savez que ce même parti a fait ce qu’on appelle en droit une propagation de fausses nouvelles. Ils ont même dit, parce qu’ils nous font peur, ils sont violents. Je vous assure qu’ils sont violents. Nous avons vu la casse des ambassades. Nous avons vu leurs partisans uriner sur le portrait du chef de l’État. On les a vus les uns et les autres dire qu’ils vont marcher. Et puis ils avaient une chanson-là pendant la campagne qui était assez dure. Je vous avoue que quand je suis sur un plateau avec un représentant du MRC sincèrement j’ai peur. Parce qu’ils sont très violents », assure l’enseignant de l’IRIC.
Le membre du comité central du RDPC affirme par ailleurs que le MRC a l’intention d’imposer la domination d’une tribu sur le reste de la population camerounaise. Il en veut pour preuve l’intervention Maurice Kamto lors du contentieux électoral de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. « Quand vous avez vu comme je vous dis qu’ils nous font peur comme les Ndjoundjou Kalaba, je me souviens lorsque le président du MRC au Conseil constitutionnel a dit « je m’appelle Kamto, je suis né à Bafoussam. Il dit « oh, Bafoussam, je suis Bamiléké ». C’était un communautarisme extrémisme, c’était de l’ethno hégémonisme. Ça nous a aussi fait peur. On a eu peur que ces personnes entretiennent et secouent une fibre tribale qui n’a pas lieu d’être », fulmine Messanga Nyamnding.