Les désormais combattants de Boko Haram se sont présentés aux autorités en l’espace de deux jours.
Le dimanche 1er août 2021, le journal L’Œil du Sahel informait qu’ « une vingtaine de membres de Boko Haram se sont rendus à Kolofata, aux autorités. À leur suite, une trentaine de femmes et une quarantaine d’enfants », pouvait-on lire sur sa page Facebook.
Le mardi 3 août, soit deux jours plus tard, Guibai Gatama fait également savoir qu’« au moins 108 membres de Boko Haram se sont rendus au comité de vigilance de Kolofata » dans la région de l’Extrême-Nord. Ce qui porte à environ 200 combattants de Boko Haram qui viennent de déposer les armes.
Toutefois, le fait que certains quittent les rangs du terrorisme n’empêche pas d’autres encore résistants, d’attaquer les forces de Défense sur le terrain.
L’on se souvient que le 29 juillet dernier, les assaillants ont surpris les positions militaires de Suéram. Au compteur, trois soldats de l’armée républicaine blessés et plusieurs terroristes neutralités.
Cet assaut des hommes armés intervenait juste après le départ de Maroua, du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo qui, après les attaques sanglantes de Sagme et Zigue, s’est rendu dans la région de l’Extrême-Nord pour remobiliser les troupes.