Les statistiques indiquent une vulnérabilité accrue chez les jeunes femmes, avec 1 875 garçons et 5 115 filles testés positifs. La tendance descendante de ces de ces chiffres d’année en année souligne la nécessité d’une plus grande prévention au sein de la société camerounaise pour exterminer totalement la maladie. Selon « Clibage + » on est passé de 3,1% de taux de prévalence en 2020 contre 2,1% en 2023.
À Yaoundé, la capitale, les habitants cherchent à comprendre les causes de cette situation alarmante. Angeline, par exemple, attribue cette hausse à une « vie de débauche » ou à la recherche d’une vie plus facile.
D’autres soulignent le manque de dialogue entre les parents et leurs enfants. Cependant, au-delà de la responsabilité parentale, il est essentiel de prendre des mesures de protection individuelles, telles que l’utilisation de préservatifs et la participation active aux campagnes de sensibilisation.
En rappel, le Secrétariat Exécutif du Comité National de Lutte contre les IST/Sida (SE/CNLS) a organisé une réunion le 10 juillet dernier, réunissant les points focaux VIH de divers départements ministériels et institutions.
L’objectif était de les former à la mobilisation des ressources pour financer les activités de lutte contre le Sida, une démarche urgente pour freiner la propagation de la maladie.