Cette information est contenue dans les colonnes du quotidien bilingue national, Cameroon Tribune, dans sa dernière livraison de cette semaine.
C’est dans le cadre du projet baptisé Accrow que cette initiative a été mise sur pied. En effet, l’installation des ponts métalliques devra couvrir l’étendue du territoire national.
Dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune de ce 3 mai 2019, le coordonnateur de ce projet, Abdoul Cherif explique les enjeux de la construction de ces ouvrages : « L’importance économique de ces ouvrages va au-delà de leur longueur. Une route peut être dégradée, on réussira toujours à l’arpenter soit avec des motos, soit à pied, mais lorsqu’il n’y a pas un ouvrage sur une rivière, c’est un problème. C’est dans ce sens que le Chef de l’État a voulu doter l’ensemble du territoire d’un ensemble de ponts pour désenclaver l’arrière-pays », clarifie-t-il.
Le quotidien gouvernemental qui relaie cette information rapporte que le projet Accrow consiste à livrer et installer 3100 ml de tabliers métalliques sur 55 sites répartis dans les dix régions du Cameroun.
Interrogé sur le procédé qui a conduit au choix des localités devant accueillir les ponts, Abdoul Cherif s’explique : « le besoin en termes de pont est énorme. L’idée au départ était de répartir les 55 ponts sur tout le territoire national, c’est dans ce sens qu’on avait à l’époque short listé 55 parmi le nombre de ponts nécessaires pour notre pays. Il faut dire qu’après les études techniques, les études hydrologiques ont permis de rallonger la longueur des ouvrages, d’augmenter les quantités de mouvement des terres, mais, les quantités ont réellement augmenté après les études techniques détaillées. Donc suivant le financement disponible pour Accrow, on ne pouvait fabriquer que 44 ponts, avec Ellipse, on ne peut démarrer qu’avec 19. On explore d’autres possibilités pour trouver les moyens et achever le projet de 55 ponts dont les études sont presqu’achevées ».