Parti en deuxième section à l’issue d’un décret présidentiel signé le 29 juin 2017, c’est ce mardi 29 septembre 2020 que Général de Division Daganfounassou Simon-Pierre a rendu l’âme.
Le dernier soupir
Le Général de division Daganfounassou Simon-Pierre est décédé ce mardi 29 septembre 2020 à l’Hôpital militaire de Yaoundé, des suites de maladie. Et selon les sources familiales, le corps de l’Officier supérieur mis à la retraite par le chef des forces armées il y a trois ans, a été déposé à la morgue de l’hôpital général de la capitale politique.
Natif du Mayo-Danaï dans la région de l’Extrême-Nord, le « Daga », comme l’appelaient ses proches, fut lauréat en 1963, de la promotion baptisée ‘‘Promotion Réunification’’ de l’Ecole militaire interarmées du Cameroun(EMIAC).
Un homme destiné au métiers des armes
Dans son livre intitulé « Simon-Pierre Daganfounassou : Carrière d’un soldat de la loi » paru en juin 2019, le général à la retraite y fait ses confidences à partir de son expérience acquise dans le métier d’armes.
Dans ce livre, celui qui fait partie de la 2ème cuvée recrutée e 1er octobre 1961 pour deux ans de formation constitué de 40 Camerounais et deux mauritaniens explique que « pendant la période de tutelle, le Cameroun n’avait ni gendarmerie, ni armée de l’air, ni marine, spécifiques. Une fois l’indépendance acquise, il ne pouvait donc pas se permettre de maintenir des étrangers à la te des embryons d’unités héritées. C’est dans mouvance qu’une promotion baptisée ‘’Indépendance’’ composée de 60 élèves sous-officiers de réserve(EOR) est recruté le 1 er avril 1960 », peut-on lire en pages 27 et 28 du premier chapitre du livre.
Par la suite, le fils du Septentrion fait savoir que « la formation était faite d’enseignent théoriques, des exercices pratiques sur le terrain et des voyages d’étude à travers le pays (…) Les enseignements portaient sur : l’instruction générale, l’instruction militaire, épreuves tactiques et commandement, épreuves d’entrainement physique », décrypte le haut gradé de l’armée.
Bien que fils du Grand Nord, le Daganfounassou Simon-Pierre qui avait pour épouse une native du Centre, a également opté pour le christianisme.
Celui qui avait opté dans un premier pour le métier d’enseignant s’est rendu compte que sa carrière dans l’armée est un « appel du destin »