Le ministre de la Communication réfute les informations que diffuse Médiapart depuis quelques jours faisant état des tortures qu’infligeraient le bataillon d’intervention rapide (BIR) aux civils.
« Au Cameroun, le ‘’ Bataillon d’intervention rapide ‘’, une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné des pires exactions dans des ‘’ chambres de torture secrètes ‘’. Ces forces spéciales sont équipées et formées par la France », affirmait Médiapart le 19 septembre 2019.
Ce journal international rappelle le 20 septembre que l’Organisation Non gouvernementale Amnesty International fait un rapport dans lequel il enregistre « ‘’24 méthodes de torture différentes’’.’’ Les plus courantes étant les coups, les positions en tension douloureuses, les suspensions et les simulacres de noyade’’ »
D’ailleurs, « Une vidéo montrant l’utilisation des Bastion par le BIR a été géolocalisée dans les faubourgs de Buea, la capitale officieuse du Cameroun anglophone et l’un des points de tension les plus forts entre militaires et insurgés », peut-on y lire.
Face à cet état de choses, René Emmanuel Sadi, le très réservé ministre de la Communication, s’inscrit en faux contre les « allégations » de ce média indépendant.
« Le gouvernement camerounais s’inscrit en faux contre ces allégations sans fondement, et les présupposées chambres sécrètes de tortures utilisées par le BIR », a déclaré le Porte-parole du gouvernement.