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Cameroun : Reporters Sans Frontières s’indigne de la condamnation d’Amadou Vamoulké

Mercredi le 28 aout 2024, l’ex-Directeur Général de la Crtv a été condamné à 20 ans d’emprisonnement ferme dans une affaire de détournement de fonds publics. Une condamnation qui arrive après celle de 2022, dans laquelle l’homme âgé aujourd’hui de 74 ans avait écopé d’une peine 12 ans de prison ferme, dans une affaire similaire.

Amadou Vamoulke

Amadou Vamoulké, vient à nouveau d’être condamné à 20 ans de prison ferme. Ce verdict a été prononcé par le Tribunal Criminel Spécial (TCS) au cours d’une audience qui s’est tenue le 28 aout 2024 à Yaoundé. Cette autre condamnation intervient après une autre de 12 ans qui avait été proclamée il y a presque deux ans. Ce sera donc la deuxième fois qu’Amadou Vamoulké écope d’une condamnation pour malversation financière ou détournement de biens publics. Agé aujourd’hui de 74ans, il risque de passer 32 ans derrière les barreaux.

Une décision qui inquiète l’opinion publique. Des sorties ont suivi ce verdict, il y a la réaction de celle de Reporter sans Frontières.

« Cette condamnation grotesque parachève un acharnement judiciaire qui dure depuis maintenant huit ans à l’encontre d’un journaliste reconnu pour sa rigueur et son intégrité. Tout pose problème dans cette affaire : sur le fond, il existe des preuves attestant de l’innocence d’Amadou Vamoulké ; sur la forme, les deux jugements ont été rendus de manière illégale au regard de la loi camerounaise. Comment peut-on condamner un journaliste à 32 ans de prison au total, le tout sur la base d’accusations sans fondement et sans preuve tangible ? Les autorités doivent impérativement agir et libérer ce journaliste qui souffre de plusieurs problèmes de santé », Sadibou Marong, Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

Pour approfondir :   Cameroun : K-Tino demande pardon au peuple Bamiléké

Âgé de 74 ans, le journaliste souffre d’une neuropathie “sévère” attestée par deux neurologues et de cinq autres pathologies nécessitant des soins médicaux difficiles à réunir sur place. Depuis 2020, l’ONU avait demandé sa libération et un groupe d’experts s’était dit “profondément préoccupé” par la “gravité de l’état” du journaliste souligne RSF.


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