Dans une publication sur les réseaux sociaux ce jeudi 2 mai 2019, le Directeur de Cabinet de Cabral Libii revient sur les interdictions d’activités du Mouvement Onze Millions de Citoyens et son leader Cabral Libii. D’après le journaliste, ce sont les signes annonciateurs d’une fin de règne.
Le journaliste freelance estime qu’il y a un malaise profond au sein du sérail qui entraine cette panique. « Quoi qu’il en soit et quel que soit le bout par lequel on appréhende cette situation, il y’a à n’en point douter un malaise profond au sein du sérail et des tenants du pouvoir pris individuellement ou collectivement. Et assurément, ce qui se trame contre le Mouvement Onze Millions de Citoyens et son leader relève de ce que des personnes avisées ont qualifié de coup d’État scientifique », écrit Armand Okol.
En plus, il affirme sans ambages qu’il y a des personnes tapis dans l’ombre qui veulent mettre de côté ou en quarantaine OMC et son leader. « Il y’a là donc lieu de penser avec force que certains acteurs et officines proches des centres décisionnels du pouvoir, conscients de ce que nous nous acheminons résolument et inexorablement vers le crépuscule du régime actuel, ont décidé d’écarter ou de mettre en quarantaine une dynamique qui s’est illustrée depuis deux ans comme la véritable alternative pour notre pays », poursuit Armand Okol.
« Après toutes les persécutions, intimidations, et calomnies, l’objectif inavoué de ces pyromanes sans scrupules à bien y voir est désormais celui de pousser à bout tous ces CITOYEN(NE)S ayant réussi en un temps record à créer dans notre pays un groupe homogène d’hommes et femmes, qui ne sont pas tombés dans les pièges d’un regroupement aux relents tribaux ou de conflit de générations », ajoute-t-il.
Pour rappel, Cabral Libii a donné une conférence de presse le 30 avril à ce sujet pour dénoncer qu’il appelle un complot contre son mouvement et lui. Il a annoncé avoir saisi la justice pour voir claire dans cette affaire. Les membres de ce mouvement sont outrés et veulent réagir, mais avec l’aval de leur leader. « Nous attendons le mot du Leader Cabral Libii pour activer l’une des multiples options de revendication. Trop c’est trop ! », écrit Jean Louis Batoum sur la page Facebook officielle de Cabral avec une image de l’interdiction de la manifestation publique de OMC dans la ville de Bondjock datant du 30 avril dernier.
Ci-dessous, l’intégralité de la communication d’Armand Okol.
LES SIGNES ANNONCIATEURS DE FIN DE RÈGNE?
Du 25 au 30 Avril de l’année en cours, soit en l’espace de 5 jours seulement, notre administration s’en mêle de manière outrancière les pédales.
Plus proche de nous, la sous-préfecture de Bondjock s’illustre dans une violation et une atteinte graves aux droits du « Mouvement Onze Millions de Citoyens » (qui jouit formellement de tous les droits que lui confère son existence légale) interdit de toute activité au risque d’infliger aux contrevenants de graves conséquences…
Peu avant à la sous-préfecture de l’arrondissement de Biyouha (ayant néanmoins et toute proportion gardée à sa tête une brave dame qui mérite un minimum de considération) il est question là-bas de la suspension des activités de la personnalité politique classée officiellement 3ème à la dernière élection présidentielle.
Si on tient compte du fait que plus d’une fois le Mouvement Onze Millions de Citoyens avec à sa tête son Coordonnateur Général Cabral Libii a à maintes reprises menées des activités similaires dans ces deux localités après que récépissés de déclaration aient été régulièrement délivrés, il faut forcément questionner ce revirement de situation.
Et si ces deux sous-préfets contre leurs grés obéissaient plutôt à des ordres que leur donneur refuse lui-même d’assumer ?
Qui serait donc ce mystérieux donneur d’ordres ? Pourquoi se livrerait il/elle à de telles bassesses et pour quelles fins ?
Serait-ce alors le fait du pouvoir en place (personne morale et indéterminée) ou plutôt le fait d’un individu isolé (cavalier solitaire) ?
À qui profiterait le crime si d’aventure l’objectif était celui de créer une poche supplémentaire de tensions et de mécontentement ?
Quoi qu’il en soit et quel que soit le bout par lequel on appréhende cette situation, il y’a à n’en point douter un malaise profond au sein du sérail et des tenants du pouvoir pris individuellement ou collectivement. Et assurément, ce qui se trame contre le Mouvement Onze Millions de Citoyens et son leader relève de ce que des personnes avisées ont qualifié de coup d’État scientifique.
Il y’a là donc lieu de penser avec force que certains acteurs et officines proches des centres décisionnels du pouvoir, conscients de ce que nous nous acheminons résolument et inexorablement vers le crépuscule du régime actuel, ont décidé d’écarter ou de mettre en quarantaine une dynamique qui s’est illustrée depuis deux ans comme la véritable alternative pour notre pays.
Après toutes les persécutions, intimidations, et calomnies, l’objectif inavoué de ces pyromanes sans scrupules à bien y voir est désormais celui de pousser à bout tous ces CITOYEN(NE)S ayant réussi en un temps record à créer dans notre pays un groupe homogène d’hommes et femmes, qui ne sont pas tombés dans les pièges d’un regroupement aux relents tribaux ou de conflit de générations.
Mieux que par le passé donc, ces deux assertions ont un sens et nous parlent :
ON PEUT RETARDER LE DESTIN, MAIS NUL NE PEUT L’ANNULER.
QUEL QUE SOIT LA DURÉE DE LA NUIT, LE SOLEIL APPARAÎTRA.
Armand Okol