Rebondissement? Un communiqué du Ministère de la Défense publié ce 18 juillet, apporte de nouveaux éléments sur la fameuse vidéo insoutenable que certains internautes attribuent à l’armée Camerounaise et d’autres à l’Armée Malienne.
Le Ministre de la Défense dénonce une campagne de désinformation en cours via les réseaux sociaux, aux fins inavouées de discréditer le professionnalisme des Forces de Défense Camerounaises. Il accuse également l’activiste et écrivain Patrice NGANANG d’être à la manette du montage de cette vidéo où l’on voit des hommes en tenue militaire exécuter froidement des femmes et des enfants et cela continue de faire les choux gras sur le web.
« L’activiste PATRICE NGANANG, qui en est l’auteur, a tout simplement manipulé une série d’images prise hors du Cameroun, qu’il a par la suite monté dans un scénario pour accabler les Forces de Défense. » peut-on lire dans le communiqué.
Cet activiste comme d’autres, dénonce le ministère de la Défense, «sont coutumiers de ces manipulations orchestrées à des fins cybercriminelles. Les Forces de Défenses Camerounaises ne sont ni de près ni de loin concernées par ces scènes».
Depuis la publication de cette vidéo, la compte Facebook de l’écrivain reste bloqué.
Une nouvelle sortie du gouvernement qui va à l’encontre de celle de L’ONG international AMNESTY International qui dit avoir réuni des «preuves crédibles» qui attestent que ce sont bien des militaires camerounais. Dans un communiqué publié le jeudi 13 juillet, l’ONG précise que la vidéo a été tournée dans le nord du Cameroun où l’armée camerounaise est engagée contre les jihadistes de Boko Haram.
De leur coté, les Etats Unis, dans un communiqué publié le 16 juillet sur le site de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, demandent une enquête transparente.