La situation difficile actuelle de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), selon le citoyen Serge Espoir Matomba est en grande partie à cause de la politique de consommation de l’État camerounais. Au-delà des questions de gestion interne, l’État est critiqué pour son impact sur les entreprises locales. Ce message met en évidence les enjeux de la politique de consommation de l’État et de l’importance de promouvoir la production locale comme un moyen de stimuler l’économie et de préserver les traditions culturelles.
Ci-dessous, le texte intégral de l’acteur politique
Cicam en faillite à cause de l’état du Cameroun.
Au-delà de la politique managérial de cette structure, l’état dans sa politique de consommation ? Affaiblit et détruit les entreprises locales.
Nous avons plusieurs fois appelées à la production, la transformation et la consommation des produits locaux dans notre pays.
L’exemple du textile produit par Cicam en est une illustration parfaite
Si l’on peut produire des pagnes pour la fête des femmes, des mères, du 01 mai, des partis politiques des cérémonies de deuils et autres événements heureux ou malheureux, pourquoi ne pas en produire pour nos écoles ?
Imaginez le nombre d’emplois si le tissu pagne consommé au Cameroun provenait uniquement de la Cicam ou d’autres entreprises locales de fabrication de tissus.
Avec prêt du million d’établissements à travers le pays, l’institutionnalisation du tissu pagne comme tenue scolaire, va créer non seulement plusieurs emplois, mais va également dynamiser notre économie en plus de résoudre un problème culturel