La corporation des journalistes du Cameroun solidaire, encore et toujours de leur consœur Mimi Mefo, placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de Douala mercredi dernier. En revanche, Sismondi Barlev Bidjocka, ancien de la maison RTS s’en désolidarise.
« Je ne participerai à aucun élan de solidarité pour cette fille d’Equinoxe emprisonnée depuis hier pour avoir dit que c’est l’armée qui a tué l’Américain. Elle n’a pas participé à l’élan de solidarité quand j’étais devant le tribunal militaire. Désormais c’est comme ça. Tu viens à mon deuil, je fais de même. Tu ne viens pas, je reste aussi chez moi. Basta », a déclaré sur Facebook ce jeudi 8 novembre 2018, le journaliste, PDG de RIS Radio (Yaoundé).
Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 8 novembre 2018, le Syndicat national des journalistes du Cameroun a décidé que les journalistes doivent boycotter les activités gouvernementales. « Nous faisons une injonction aux journalistes de cesser de couvrir les activités gouvernementales jusqu’à nouvelle ordre. Le crime de Mimi Mefo c’est qu’elle est journaliste », dixit le président du SNJC, Denis Kwebo.