L’entrée de l’entreprise Stecy, autrefois Le Bus a été prise d’assaut dès 4 h par d’anciens employés ce lundi matin 11 septembre pour y empêcher toute activité, apprend-on du site d’information Journal du Cameroun.com. Aucun bus n’a pu entrer ni sortir du siège.
En effet, la semaine dernière, ces ex-employés de la défunte société de transport urbain Le Bus qui ont observés un mouvement d’humeur devant le MINFI, réclament seize mois d’arriérés de salaire, les droits de licenciement et les droits sociaux et sont bien déterminés à obtenir gain de cause. « Certains de nos camarades ont été enfermés, mais relâchés après trois jours. Nous n’avons pas peur, car un être affamé et sans abri n’a plus rien à perdre », déclare Thierrry Tzeuton, chargé de la communication des manifestants.
« Minfi… si tu étais moi ! J’ai le devoir d’assurer l’éducation, la santé et le bien-être de ma famille en général et de mes enfants en particulier », lit-on sur le tee-shirt de Simon Yves Binyegui, ex-superviseur de sécurité de l’entreprise. Et ce n’est pas de manière fortuite que l’intéressé s’adresse au ministère des Finances. Le Premier ministère aurait donné des instructions au ministère des Finances pour désintéresser les 124 ex-employés du Bus en attente de leurs droits, comme l’avait indiqué Lebparle.com . Mais, jusque-là, rien n’a été fait, « aucun geste », affirme le chargé de la communication des manifestants.
Comme l’indique le site d’information Journal du Cameroun.com, il a fallu l’intervention des autorités administratives pour calmer les manifestants. Des négociations ont été menées pour accorder un délai d’une semaine au sous-préfet pour rendre compte de la situation à sa hiérarchie. Un arrangement qui a poussé les manifestants à lever la manifestation, aux environs de 8h.