Selon des informations parvenues à la rédaction de lebledparle.com, les six membres affectés à la sécurité du président de la République du Cameroun sont soupçonnés d’avoir pris part à l’agression d’un journaliste travaillant pour le compte d’un média suisse, la RTS.
Dans l’affaire de l’agression du journaliste de la Rts, le ministère public de Genève a fait l’annonce ce 3 juillet 2019, de l’interpellation de six membres du service de sécurité du président Paul Biya.
Des informations publiées par le site en ligne, letemps.ch, indiquent qu’une femme, porteuse d’un passeport diplomatique, a été rapidement libérée alors que les cinq hommes étaient encore entendus et confrontés ce mercredi par le procureur général Olivier Jornot.
En effet, Adrien Krause, journaliste couvrait la manifestation menée par la Brigade anti-sardinadrs (Bas) devant l’entrée de l’hôtel Intercontinental le 25 juin 2019.
Il a été légèrement blessé lors de cette intervention. Selon certaines informations, des gardes du corps l’auraient immobilisé. Dans la foulée, son téléphone, son porte-monnaie et son sac auraient été confisqués par la garde rapprochée du Président Biya.
Des effets du journaliste, qui lui ont été restitués suite à l’intervention d’un agent de police suisse. Ces objets ont été endommagés, selon les précisions du parquet.
Le journaliste concerné a introduit une plainte pénale sans tarder. La police judiciaire a identifié six personnes impliquées dans cette agression, constituée de cinq hommes et une femme, qui ont été interpellés le 2 juillet 2019 et placés en garde à vue.
Après la première audition effectuée par la police et une nuit passée cellule, les messieurs ont été mis à la disposition du Ministère public, et le procureur général, chargé de diligenter cette procédure judiciaire délicate, a entendu et confronté les parties toute la journée de mercredi
Cette affaire a déjà suscité des protestations de la part de plusieurs autorités helvétiques, dont Antonio Hodgers, président du gouvernement genevois qui a qualifié le traitement infligé au journaliste de « totalement inacceptable ».