Ils dénoncent les conditions défavorables dans lesquelles ils travaillent.
Environ 200 ouvriers camerounais manifestent leur mécontentement au Port autonome de Kribi(PAK) ce 8 octobre 2020. En effet, le décès à la veille, de l’un collègue, le nommé Souleyman Mbarga Bengono, n’est que la goutte d’eau qui a débordé le vase.
Le jeune ouvrier a trouvé la mort au chantier alors qu’il était en train d’amasser la ferraille. La disparition tragique sur le champ, de ce Camerounais a provoqué un soulèvement des autres ouvriers qui ont sauté sur l’occasion pour dénoncer leurs conditions de travail inacceptables.
« Ça fait six mois que nous sommes en confinement ici, sans possibilité de voir les membres de nos familles. Nous mangeons mal parce que nous n’avons qu’une ration journalière de 500 FCFA. A cela, il faut ajouter le fait qu’on peut venir nous appeler à n’importe quel moment pour travailler. Vraiment, nous n’en pouvons plus », s’indigne le porte-parole des ouvriers au microphone d’Equinoxe Radio.
Plus de peur que de mal, le mouvement d’humeur a été maitrisé par les forces de maintien de l’Ordre mais les ouvriers en colère promettent de manifester à nouveau leur ras-le-bol si rien n’est fait.