Dans un article publié en date du 14 octobre 2019 par lebledparle.com relevant les mauvaises conditions d’hygiène ainsi que celle des employés au sein de cet établissement hôtelier, l’entreprise française a réagi.
En effet, dans ce papier dont la source était EcoMatin version tabloïd du 9 octobre 2019, les employés du Hilton hôtel s’indignaient de la mauvaise condition de travail et de la vétusté du matériel de travail. Pour l’établissement hôtelier sa politique a toujours été de leur produire un bon environnement de travail
« Le Hilton Yaoundé prend très au sérieux ses responsabilités envers ses employés, et se conforme entièrement à la loi du travail. Durant ces 30 dernières années, l’hôtel a su offrir un environnement de travail où chaque employé est traité de manière juste et avec respect. Hilton est une entreprise renommée pour être un employeur de référence », soutient le porte-parole de la direction générale du Hilton Yaoundé.
En guise de preuve l’entreprise, indique qu’elle « a été reconnue, pas plus tard que ce mois-ci, par le magazine “World By Fortune” et “Freat Place to Work” comme la deuxième meilleure entreprise mondiale pour la qualité des conditions de travail ».
Cette réaction, publiée avec l’aval de New-York, va à l’encontre des affirmations de certains employés qui regrettaient dans les colonnes du journal EcoMatin que « toutes les conditions ne sont pas réunies pour optimiser (leur) travail ». Ils se plaignaient entre autres de ne pas avoir à leur disposition des outils de travail convenables, l’infrastructure elle-même est désuète avec un hôtel qui ne paie de mine à de nombreux endroits. La cerise sur le gâteau serait qu’eux-mêmes auraient été privés de leurs toilettes habituelles durant plusieurs mois parce qu’elles étaient bouchées. Une partie du personnel dénonçait aussi le peu de visibilité sur leur plan de carrière, indiquant que pour avoir un contrat à durée indéterminée, un employé chemine par des étapes qui peuvent aller jusqu’à sept années.
Plaintes des employés avérées ou pas, la sortie du top management du Hilton Yaoundé permet de rappeler que ce n’est pas la première fois que des révélations sont faites sur cet hôtel « 5 étoiles », en ce qui concerne sa gestion.
EcoMatin, dans son édition du 20 mars 2017, relevait déjà que la chaine Hilton International envisageait de retirer son label à cause de la vétusté dans laquelle l’infrastructure hôtelière était plongée. Encore qu’à cette époque-là, l’établissement avait peu de rentabilité et avait des difficultés pour faire le plein.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, Julien Besançon, directeur général de l’institution, fait face à plusieurs contraintes liées à la concurrence d’autres chaines hôtelières qui annoncent leur installation dans la capitale camerounaise. Il devra certainement se tourner vers l’État.
Ce dernier est actionnaire majoritaire avec 70 % des parts du Hilton Yaoundé, avec des investisseurs étrangers qui se partagent les 30 % restants. C’est à eux que revient la décision d’impulser la redynamisation du Hilton Yaoundé.