Le groupe terroriste Boko Haram, lors d’une attaque perpétrée dans la nuit du samedi 6 avril 2019, a causé la mort de trois militaires de la Force mixte multinationale, dans la localité de Ardebe dans l’Extrême-Nord du Cameroun et à Dambore au Nord-Est du Nigeria, rapportent des sources militaires.
« Les insurgés sont arrivés en grand nombre dans des véhicules et transportaient des armes lourdes. Ils ont engagé des soldats dans une bataille qui a duré plus d’une heure. Leur force de frappe a été si puissante que nous avons perdu trois militaires », explique un officier de la Force mixte multinationale (FMM).
Selon le journal l’œil du Sahel dans son numéro en Kiosque ce lundi 8 avril 2019, quatre autres militaires ont été blessés et l’une des victimes est portée disparue : « un véhicule des forces de défense et une arme lourde ont été emportées par les terroristes qui se sont repliés au Nigéria ».
Rappelons que, dans un rapport publié en août 2018, l’Organisation non gouvernementale, International Crisis Group indiquait que le groupe terroriste Boko Haram était « affaibli ». Tout constat fait, il y a lieu de croire que la fin du conflit n’est pas proche.
L’insurrection de Boko Haram la riposte de l’armée déjà fait un peu plus de 20 000 morts et quelque 2,6 millions de déplacés depuis 2009 dans la zone du Lac Tchad selon les Nations Unies.