Elève en classe de 2nd c au lycée d’Oyack, le corps sans vie de Marcel Foussom a été retrouvé ce jeudi 8 janvier 2015 accroché à l’aide d’une corde à l’une des fenêtres de leur domicile.
Marcel Foussom ne pourra pas terminer l’année scolaire avec ses nombreux camarades du lycée d’Oyack, dans l’arrondissement de Douala 3ème. Le jeune garçon de 16 ans a été brutalement arraché à la vie ce jeudi.
Au domicile de ses parents sis au quartier Oyack ce lundi 12 janvier, c’est la consternation totale. Ses parents, Doris et Gérard Chiago sont inconsolables. De celui qui jusqu’à jeudi dans la soirée partageait encore la joie de vivre avec sa famille, il ne reste plus que des photos souvenirs apposées à plusieurs coins de la maison.
En effet d’après les informations recueillies, le jeune lycéen est décédé le jeudi 8 janvier 2015 aux environs de 19h dans des circonstances vraiment troubles. D’après son frère ainé jusqu’à la découverte du corps de son cadet, rien d’inhabituel ne présageait un tel acte. «Il est revenu de l’école comme d’habitude, et a effectué ses travaux ménagers. Il était avec les enfants, quelques temps après il y’a eu une coupure d’électricité et c’est quand la lumière a été rétablie que les enfants l’ont trouvé les genoux posés au sol, à la fenêtre de la véranda avec la corde au cou comme s’il s’était pendu», explique le frère ainé de la victime.
Seulement après alerte et vérification du corps, l’hypothèse du suicide est vite balayée par les membres de la famille. «Comment un enfant peut se pendre avec une aussi petite corde, et de surcroit sur une fenêtre dont il est largement plus grand. Son corps ne présente aucun signe, pas d’hématomes et même les policiers qui sont venus pour les enquêtes ont relevé cette incompréhension», s’interroge sa mère au bord de l’implosion.
De cette mort suspecte, aucune explication plausible sur les circonstances n’a été donnée. Mais les soupçons d’assassinat se dessinent, car apprend-on, le jeune Marcel a été il y’a quelques jours la cible de jeunes délinquants communément appelés «taxeurs», postés à l’entrée de certains établissements de la ville. «Il y’a quelques jours, marcel a eu une altercation avec ces voyous qui arrachent souvent leur argent de poche, et ils avaient promis de se venger, mais il est difficile vu les circonstances de dire clairement qu’il a été mortellement agressé», ajoute le grand frère.
Si les circonstances laissent penser à un assassinat, seuls les résultats de l’autopsie apporteront plus de précision. Lesquels résultats sont en attente par les forces de maintien de l’ordre pour la suite de l’enquête.
© La Nouvelle Expression : Lucienne Wouassi